A l'occasion de la journée mondiale de la santé, la commune de Mostaganem a célébré cet événement au niveau de la polyclinique de la cité du 5 juillet. Cette rencontre a été rehaussée par la présence de Mme Le Wali de Mostaganem Cette année, la journée de la santé est consacrée à l'urbanisation et la santé. L'urbanisation, un défi pour la santé publique, tel est le slogan cette année préconisé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La devise de cette organisation onusienne renseigne sur l'intérêt porté à la santé en ville et aux nuisances auxquelles sont exposés les citadins. En tablant sur les zones urbaines, l'OMS veut attirer l'attention sur la croissance démographique au cours des 30 prochaines années dans ce milieu. A cet effet, la célébration de cette journée a eu lieu au niveau de la nouvelle polyclinique de la cité du 5 juillet à Mostaganem, consacrée à l'événement, à laquelle ont assisté, Mme Le wali, le Président de l'APW, le directeur de l'hydraulique, le directeur de l'urbanisme, des représentant des associations, des comités de quartier et les représentants de la presse. Après une allocution d'ouverture par Mme le Wali sur l'importance du phénomène, comme elle a insisté sur le rôle très important du mouvement associatif, des comités de quartier et même de la presse. Ensuite c'était au tour du directeur de l'Hydraulique M. Meksi, de donner une conférence sur l'eau et les perspectives pour ce qui est de la wilaya de Mostaganem, tout en mettant en exergue l'importance du projet M.A.O qui vient renforcer les potentialités et l'exploitation des réseaux d'alimentation en eau potable. Ce projet selon l'orateur revêt un caractère hautement stratégique du fait qu'il alimente trois grandes villes côtières, considérées comme le pôle industriel de l'Ouest algérien (Mostaganem –Arzew –Oran). Selon le président de l'APC de Mostaganem M. Senouci Boukhari, cette journée revêt un caractère particulier pour Mostaganem et ses habitants, c'est une nouvelle opportunité pour tous les intervenants y compris les citoyens et la presse et ne va pas par trente six chemins pour expliquer que la propreté et la préservation de l'environnement est l'affaire de tous et qu'il incombe à tout un chacun d'apporter son concours dans le cadre de ses missions. Ainsi, l'appel est adressé en premier lieu au citoyen qui doit impérativement et obligatoirement respecter les horaires de passages des camions de ramassage des ordures ménagères. Le citoyen sait pertinemment selon le premier magistrat de la ville, que son environnement immédiat ne peut être assaini sans la participation active des habitants des cités, ces derniers doivent obéir à certaines règles universelles comme le respect de l'endroit indiqué ou choisi pour le dépôt des ordures en ce qui concerne les habitations collectives (Immeubles), pour permettre ainsi, aux agents chargés du ramassage de procéder à l'enlèvement des ordures du seul endroit retenu par l'APC en commun accord avec le comité de quartier. Pour ce qui est des habitations individuelles, il a été permis à ces propriétaires de déposer leurs sachets d'ordures devant leurs portes. Pour le maire de Mostaganem, les citadins doivent savoir que c'est en leur faveur que la commune déploie tant d'efforts pour assainir leur environnement immédiat, comme il a insisté sur le fait d'être respectueux des horaires de ramassage, pour ce il est tout indiqué pour l'ensemble des citoyens qui résident dans les cités où le camion passe à 4 heures du matin de déposer leurs ordures la veille, pour ceux dont le camion passe en deuxième rotation c'est-à-dire entre 10 heures et midi, qu'ils les déposent le matin, entre 7 et 8 heures. Pour donner une petite idée au citoyen sur le coût du ramassage d'ordures, la commune débourse plus de 500 millions de centimes mensuellement à cet effet. Par ailleurs, M. Boukhari a tenu à nous faire part qu'en dehors des missions qui lui sont assignées en matière d'hygiène et de salubrité publique, la commune participe activement dans la sensibilisation des jeunes et des moins jeunes notamment les enfants scolarisés au premier cycle, en ce qui concerne la santé, la préservation de l'environnement, c'est ainsi ajout t-il que pas moins de 230 000 dépliants ont été distribués à travers les 62 établissements scolaires primaires que compte la commune. Concernant son message à adresser aux citoyens, M. Boukhari dira tout simplement : « Nettoyer c'est bien, ne pas salir c'est encore mieux ».