Les décharges à ciel ouvert ont tendance à gagner la moindre parcelle de terrain vague au niveau de la Zhun de Collo. Au lieu de verdure, ces espaces sont envahis par des immondices qui sont empilés pour être éparpillées ensuite par le bétail errant que les autorités locales n'arrivent toujours pas à déloger de ces cités urbaines, en dépit de la panoplie de lois en faveur de ces espaces. Les dévidoirs, implantés en nombre très insuffisant d'ailleurs, sont à longueur de journée débordés par les ordures ménagères à cause d'un ramassage défaillant, malgré le renfort en matière de camions de collecte des ordures, dont la commune de Collo a bénéficié, il y a quelques mois. Avec un seul camion ou avec cinq, l'image hideuse, voire honteuse, de ces décharges à ciel ouvert en milieu urbain, est toujours la même. Face à l'amoncellement des ordures ménagères et aux odeurs nauséabondes qu'elles dégagent, certains habitants, « voisins » de ces dépôts d'ordures, procèdent à leur brûlage sur place, ce qui est doublement dangereux pour la santé publique. A signaler que le manque de civisme de certains citoyens, qui ne se gênent nullement pour jeter des ordures ou des déchets matériaux de construction devant les immeubles, contribue à la dégradation du cadre de vie. La police urbaine, qui reste active au centre-ville, a déserté les cités depuis belle lurette.