Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a mis en garde hier contre "les manœuvres politiciennes" observées à l'approche de chaque "échéance cruciale" pour le peuple algérien. Dans un message adressé aux participants à la réunion Gouvernement-walis, dont les travaux ont débuté hier à Alger, lu en son nom par le Secrétaire général de la présidence de la République, Habba Okbi, le chef de l'Etat a estimé "normal que la stabilité de notre pays soit ciblée par des cercles de prédateurs et de cellules dormantes qui s'acharnent à attenter à sa crédibilité et à la volonté de ses enfants". Les manœuvres politiciennes que nous observons à l'approche de chaque échéance cruciale pour le peuple algérien est la preuve tangible de ces intentions inavouées, qui s'éclipsent dès que notre valeureux peuple leur tourne le dos, a-t-il ajouté. Affirmant que "si certains réduisent les enjeux du présent et de l'avenir au changement et à la succession des responsables et des personnes, et entreprennent, pour des raisons obscures, de propager cette idée, vous savez, vous qui êtes sur le terrain, à relever au quotidien les défis sécuritaires et socioéconomiques, que l'enjeu est beaucoup plus grand", expliquant qu'"il y va de la protection des réalisations accomplies par le peuple, ces deux dernières décennies et de leur préservation et valorisation à son profit". Il s'agit, également, de se hisser à un niveau plus élevé dans l'acte de développement et dans l'action politique, a-t-il dit. Le chef de l'Etat a indiqué, également, que "les aventuristes qui font dans la promotion de la culture de l'oubli, du déni et de la négation ne seront jamais des forces de construction et d'édification" ajoutant que "Bien au contraire, ils dissimulent les faucilles du massacre, qu'ils n'hésiteront pas à utiliser pour faire basculer le pays dans l'inconnu".