L'importante municipalité d'Oran est endettée par un montant de plus de 43 milliards de créances impayées par la deuxième ville d'Algérie, du fait que cette forte somme a été cumulée depuis des années et n'a point été réglée pour le motif de mauvaise gestion. Jeudi dernier, plusieurs dépôts et structures centrales de l'APC dont le siège du secrétariat général de la Mairie ont été privés d'électricité suite à une coupure décidée par les services de la Sonelgaz. Une coupure en raison des factures impayées cumulées depuis le troisième trimestre 2016 et dont le montant global s'élève à 43 milliards de centimes. Il est vrai que l'APC d'Oran, l'un des plus importants clients de la Sonelgaz au niveau de la wilaya, souffre depuis toujours de difficultés financières cumulées par les carences et les dysfonctionnements liés à une gestion budgétaire obsolète presque impossible à équilibrer. Tant il est vrai que la première commune du pays, en termes d'habitants, est loin de pouvoir réunir les ressources fiscales nécessaires à faire face à toutes les dépenses en constante augmentation, quoique la Sonelgaz n'ait pas cessé d'avertir ses «mauvais payeurs» d'opérations de coupure de l'énergie qu'elle vient de lancer depuis quelques jours. Ce débat qui animait depuis les «mauvaises langues» attablées au café des jérémiades, allait vite tourner aux critiques et dénonciation de certains mandats d'APC, chacun évoquant l'histoire de ces anciennes gestions communales porteuses de tous les maux et de toutes les dérives connues sur ce terrain oranais. Actuellement, devant cet état des faits qui ne fait que nuire à la municipalité d'Oran qui s'est retrouvée en de pareilles circonstances , face aux coupures d'électricité dans ses structures de bases, notamment le siège du secrétariat général, il est temps que l'actuel maire prenne le taureau par les cornes pour honorer ses engagements vis à vis de la Sonelgaz afin que ses répercussions de coupures d'électricité ne se reproduisent plus dans de pareilles circonstances de mauvaise gestion émanant d'une deuxième ville d'Algérie. Il est difficile de croire que l'APC d'Oran réussira rapidement à assainir toutes ses dettes cumulées depuis plus de vingt ans.