De source proche des services de l'urbanisme de l'APC d'Ain El Turck, une commission chargée de lutter contre les extensions illicites est à pied d'œuvre dans plusieurs cités implantées sur le territoire de la commune et plus particulièrement à travers ses plages qui demeurent les plus touchées par ce phénomène. Plus d'une vingtaine de mises en demeure ont été adressées à des squatteurs de ces espaces de l'Etat, et un délai leur a été accordé pour procéder à la démolition de leurs extensions illicites, avant l'intervention des services de la commune et de la force publique pour procéder à la démolition, et ce, sur décision du wali d'Oran qui a donné de fermes instructions pour s'attaquer au phénomène des espaces publics squattés par des locataires au niveau des cités et par les commerçants, notamment au niveau des centres urbains. Le chef de l'exécutif a insisté sur la libération de tout espace public exploité sans autorisations, si besoin avec le recours à la force publique. A cet effet, une opération de contrôle a été lancée par les services de l'urbanisme des communes côtières pour contrôler l'ensemble des cités et dresser un compte rendu sur toute extension opérée au niveau des balcons, ou des espaces publics squattés. La transgression relative à l'extension illicite opérée au bas des immeubles des cités essaimées à travers la municipalité d'Ain El Turck semble avoir tendance à prendre des proportions démesurées. Le wali a été ferme lors de sa récente visite dans la daïra d'Ain El Turck n'a pas manqué pour donner des instructions strictes pour le lancement d'une opération de lutte contre le squat des espaces publics, au niveau des cités. Une vingtaine d'extensions illicites a été démolie, à cette époque, au niveau de la partie haute de la localité de Bouiseville, dans une cité longeant la double voie menant au village de Cap Falcon par les services de l'APC. Il s'agit en fait d'extensions ceinturant partiellement des habitations, qui ont été érigées par les locataires des logements situés aux rez-de-chaussée des immeubles dans ces cités. Il est à signaler que le phénomène des extensions illicites se pose avec acuité dans la municipalité d'Ain El Turck au même titre que les trois autres communes de cette daïra. Cette transgression a été aussi relevée au niveau de la cité des 350 logements sociaux dans ladite municipalité et le quartier El Bahia à mi-chemin du village de Cap Falcon dans plusieurs localités côtières. Il importe aussi de noter dans ce volet que le phénomène des constructions illicites a également pris des proportions presque incontrôlables et l'ironie du sort veut que ce soit la zone d'extension touristique, ZET, englobant le village de Cap Falcon, la localité de la Madrague et le lieudit Pain de Sucre, qui est la plus touchée par la bidonvilisation qui a défiguré tout le paysage.