Qui se souvient de ces toilettes scolaires, qui brillaient d'un blanc éclatant et dégageaient, de loin les bonnes odeurs de l'unique « OMO », de l'époque, et que les inspecteurs d'antan, commençaient a visiter en premier, car jadis, elles reflétaient l'image de l'établissement… Aujourd'hui, les toilettes de l'école sont devenues un sujet tabou, qui ne s'aborde plus en conseil d'administration et ne s'inspecte plus, ni par le directeur de l'école, ni par une autre personne…elles restent inondées par les eaux usées et les matières qui débordent de partout… ! Les blocs sanitaires des écoles de la ville de Mostaganem et de quelques unes de ses 32 communes que « REFLEXION », a visité pour enquêter sur l'état des toilettes scolaires, dont plusieurs parents se sont plaints de l'état hygiénique, plus que déplorable, et qui pousse les élèves, à ne plus se rendre au sein de ces sales lieux et retenir le plus longtemps possible les urines et les selles, en supportant d'atroces douleurs. En ces lieux de l »ex-aisance, qui ont fini par les déserter, et se faire remplacer par le mot « dégout », l'atmosphère est insupportable, par les odeurs qui se dégagent, l'urine sent à des dizaines de mètres, l'eau manque, le savon n'existe pas, les robinets et les portes ont presque disparu de ces lieux de sinistre, les écoliers n'osent plus s'aventurer en ses coins qui ne parviennent plus à cacher leur intimité, et leur offrir un abri décent , pour la satisfaction de leurs besoins naturels, ils préfèrent s'abstenir en s'exposant, aux vives douleurs, qu'ils ressentent au ventre, et attendent le retour au foyer pour se soulager. Le manque flagrant d'entretien et d'hygiène des toilettes de l'école, constitue de véritables sources de propagation de maladies infectieuses, qui se contractent facilement par le passage forcé des élèves en ces lamentables lieux, surtout pour les filles qui ne parviennent plus, à se retenir et sont obligées d'uriner, en s'asseyant, à quelques centimètres de la mare des eaux usées et autres saletés, à tour de rôle en se surveillant, l'une après l'autre, du regard indélicat des garçons. L'insalubrité dans ces toilettes mal entretenues, atteint son paroxysme d'infection, et expose surtout les malheureuses écolières, qui n'ont pas d'autres coins, comme les garçons, qui peuvent se libérer derrière le tronc d'un arbre, ou sur un mur, loin des regards des autres élèves, à la communication directe, suite au passage obligatoire en ces toilettes, devenues des foyers de maladies, où elles peuvent après quelques heures souffrir d'inflammation, vaginales et de troubles urinaires. La rétention urinaire, que pratique certains écoliers, pour ne pas se rendre aux sales toilettes, reste également une mesure à éviter, car, elle expose davantage aux maux urinaires, par le développement de bactéries, qui enflamment la vessie, après une longue rétention d'urine, en causant des maladies infectieuses. En de telles constats de désolation, le mieux, serait l'entretien régulier de ces toilettes, qui ne doivent plus sombrer de jour en jour, dans la saleté indésirable, et nuisible à la santé des élèves, qui ne sont nullement responsables de l'entretien et l'hygiène des lieux, mais qui sont bien obliger, de satisfaire des besoins naturels, sans les retenir et sans risquer de tomber malades, au sein des établissements scolaires, censés dispensés le savoir et respirer la propreté… !