Sur les 35 communes que compte la wilaya de Chlef, deux communes à savoir Talassa et Bréira, qui ont vécu rappelons-le, une période des plus atroces durant la décennie noire, figurent aujourd'hui parmi les communes les plus touchées et les plus démunies. Ces communes vivent dans la pauvreté et la misère. Pour ce qui est de la commune de Bréira relevant de la daïra de Béni Houa, d'une population de 14.000 âmes, et située sur les hauteurs à la limite frontalière avec la wilaya de Ain Defla, elle n'a bénéficié d'aucun projet entrant, dans le cadre du développement rural, dans ce contexte, les habitants de Bréira, se demandent s'ils méritent toutes ces souffrances et toute cette misère, alors qu'ils ont passé des années noires et n'ont pas fini de vivre le calvaire. Aujourd'hui, alors que la région de Breira, vient de renouer avec la stabilité et la sécurité et attendent beaucoup des élus mais, il semble que jusqu'à ce jour rien, pour ces habitant qui ont subi le joug des hordes sauvages et des sanguinaires ont payé un lourd tribut. Il apparaît aujourd'hui, que leurs quotidiens est devenu amère et certains de ces habitants, vivent en dessous du seuil de la pauvreté et semblent se débattre dans la misère, privés de toutes les commodités. Les jours passent et se ressemblent, ils se demandent pourquoi sont ils ignorés, par les élus locaux qui ne font rien pour améliorer leurs conditions de vie. Absence d'infrastructures, telles que la pharmacie, le médecin, inexistence totale de couverture sanitaire, pour les femmes enceintes, il y a lieu de signaler l'absence de sage-femme et de maternité, cette dernière étant située loin de la localité de Breira distante de 25 km de Beni Haoua, dans le cas d'une urgence. A signaler justement en ce qui concerne, les urgences, nous avons appris, qu'une femme enceinte âgée de 35 ans, a été transportée pour être admise à la polyclinique de la commune de Taougrêt, mais a rendu l'âme dès son arrivée, et à été transférée à la morgue de l'hôpital de Sabha, où elle devait subire une autopsie. A noter que plusieurs femmes, habitant dans ces zones rurales et en détresse sont mortes en majorité dans les mêmes conditions.