Le monde du travail semble répondre favorablement aux appels de grève en guise de solidarité avec le mouvement populaire, qui s'est dernièrement mobilisé pour une cinquième marche vendredi dernier. Ainsi, les travailleurs du complexe turc d'acier ‘'Toysali ‘', sis à Béthioua, ont débrayé en cessant toute activité. En effet, les travailleurs de l'usine de sidérurgie ‘'Tosyali'' ont gelé toute activité, au niveau de l'usine d'acier Tosyali de Bethioua en signe de solidarité avec un collègue licencié. Ce dernier a tenté de se jeter du haut de la grande passerelle des grues d'une hauteur de quelque 50m, selon des témoins oculaires. Selon nos sources, l'infortuné âgé de 34 ans embauché dans le cadre d'un contrat à durée déterminée (CDD) était en service (brigade de nuit) lorsqu'il a appris la décision de mettre fin à son contrat de travail. Désespéré, il a tenté de mettre fin à ses jours. Il a été convaincu par ses collègues et quelques représentants de la société, pour renoncer à son acte. Toutefois et en signe de solidarité et avec ce dernier et avec d'autres collègues qui ont connu le même sort récemment, des travailleurs de cette usine ont observé un arrêt de travail en guise de protestation, mais aussi pour soutenir leur collègue qui vient d'être remercié par les responsables de cette entreprise pour le non renouvellement de son contrat de travail qui a expiré. Par ailleurs, les travailleurs du port d'Arzew, ont observé un arrêt de travail, hier matin, pour apporter leur soutien au mouvement populaire en cours pour un changement profond du système. Sur l'une des banderoles portées par les grévistes, on peut lire : "le syndicat de la honte, Sidi Saïd dégage». Ils se sont rassemblés au niveau du port d'Arzew pour manifester et soutenir le mouvement populaire contre le régime et la ‘'hogra'', mais aussi pour demander le départ du secrétaire général de l'UGTA Sidi Saïd et de leur Conseil syndical pour les différents conflits enregistrés au niveau de cette importante entreprise portuaire nationale EPA, notamment, le favoritisme du recrutement des étrangers et amis et proches des responsables pour ne pas citer de nom.