Les services de la wilaya d'Oran viennent de délivrer une cinquantaine d'autorisations aux différentes associations caritatives pour ouvrir des restaurants de solidarité dans différents lieux des communes de la wilaya d'Oran. Dans la commune d'Oran, ces endroits seront ouverts au niveau des secteurs urbains Sidi El Bachir (ex-Plateau), Ibn Sina, Hai Eddhaya, Medina Jedida, Essédikia, en plus des autres communes notamment Gdyel, Arzew, Bethioua, El Kerma, Boutlélis, Ain El Turck , entre autres. Ces endroits vont offrir des repas chauds d'Iftar (rupture du jeûne), aux nécessiteux et passagers. Une commission a été mise en place, pour le contrôle de la conformité de ces restaurants de solidarité (contrôle de l'hygiène, la sécurité de structures). Des comités d'inspection sanitaire assurent les contrôles des repas et des conditions dans ces sites de restauration pour prévenir tout risque d'intoxication alimentaire. Des repas chauds seront servis par le comité d'Oran du Croissant-Rouge algérien (CRA), durant le mois de Ramadhan prochain. Ces repas seront disponibles à travers la Médiathèque d'Oran située à la place du Moudjahid (ex- Cathédrale) en plein cœur du centre-ville d'Oran. En effet, des menus variés seront servis quotidiennement selon un programme établi par le bureau local du CRA, en faveur des personnes sans domicile fixe (SDF), aux familles démunies, aux passants "voyageurs" et aux réfugiés syriens et africains présents dans la capitale de l'Ouest algérien. A signaler que des jeunes dont des secouristes et des bénévoles sont mobilisés pour les besoins de cette opération caritative. Le Croissant Rouge a pour objectif de garantir un repas chaud aux jeûneurs à ceux qui sont confrontés à un véritable souci, celui de trouver un endroit où se restaurer et rompre ainsi une journée de jeûne. Principalement ces restos sont destinés aux démunis et autres sans-abris. Il est vrai qu'également, une autre catégorie de visiteurs fréquente de plus en plus ces endroits : des salariés, retraités, des femmes, des étudiants… Avec la dégradation du pouvoir d'achat. A signaler, que les paniers alimentaires apportés à domicile qui constituaient les formes essentielles de la solidarité durant le mois sacré ont été remplacés par des chèques équivalent à six mille dinars.