Alors que le mouvement des étudiants ne faiblit pas, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tayeb Bouzid rassure sur la poursuite des cours. Lors d'une conférence de presse animée, ce jeudi, à l'issue de l'ouverture de la conférence nationale des universités, le ministre a affirmé qu'"il n'y a pas lieu de parler d'une année blanche, vu que les cours ont été dispensés normalement durant le premier semestre", ajoutant que le retard pédagogique sera, néanmoins, rattrapé, à la faveur d'une série de mesures qui feront l'objet d'examen au niveau des établissements universitaires". Plusieurs solutions ont été définies par le secteur pour "rattraper les écarts enregistrées dans les activités pédagogiques, et ce afin de préserver la crédibilité de la formation, d'autant que l'écart n'existe pas uniquement entre les différentes universités, mais au sein d'un même établissement, entre spécialités, classes ou facultés". Le ministre a appelé les directeurs des établissements universitaires, des centres et agences de la recherche scientifique, à "la nécessité de s'engager à l'adoption du dialogue comme méthode et de la concertation comme moyen, en vue de trouver les solutions idoines à même de prendre en charge les impacts induits par les circonstances exceptionnelles que vit le système universitaire".