Un ex-‘'souk el fellah'' de Mers El Kébir, vient de faire l'objet d'un détournement par la falsification du dossier du transfert du dit établissement, en procédant à la fameuse loi de 08/15, a été transformé en un hangar pour l'élevage d'ovins et de bovins en plein milieu du tissu urbain et a été cédé au dinar symbolique à un éleveur. La fièvre de la course à l'accaparement du moindre terrain constructible à Mers El Kebir des prédateurs, empêche la tutelle de la wilaya de lancer des projets d'utilité publique. Cette situation a fait sortir le wali d'Oran de ses gonds. Selon les réseaux sociaux, dont une information qui a circulé faisant état de l'actuel maire qui a jeté son dévolu sur un bien immobilier communal, inscrit pourtant dans le registre du sommet de consistance de cette municipalité , il s'agit de la structure d'une importante superficie qui abritait auparavant l'ancien supermarché du ‘'souk el fellah'', avait fait l'objet d'un détournement par la falsification du dossier du transfert du dit établissement, en procédant à la fameuse loi de 08/15, mais le vice de forme est bien celui de la non déclaration de la structure comme étant un bien communal inscrit sur le registre du sommet de consistance de la commune, a été détourné de sa vocation initiale, pour se transformer en hangar d'élevage d'ovins et de bovins en plein milieu du tissu urbain, a été cédé au dinar symbolique à cet éleveur, qui exploite cette activité de l'élevage en plein milieu urbain au su et au vu de tout le monde. Pour ne pas s'étaler longuement sur cet épineux problème de détournement qui n'est pas nouveau dans cette commune, le siège qui abritait la police communale a été aussi attribué à une tierce personne sous un contrat individuel de location signé par l'actuel P/APC sans aucune délibération ou avis d'adjudication de cette structure, un bien communal et l'on se demande qu'est ce qu'on attend de cet élu qui gère cette commune comme un bien privé lui appartenant. Celui-ci et pour couper l'herbe sous les pieds de ce prédateur du foncier de cette municipalité côtière totalisant plusieurs hectares en plein centre-ville et qui faisaient couler la salive à plus d'un, est entaché par plusieurs dépassements et dégradation surtout du cadre de vie des habitants et de la proportion alarmante des constructions illicites et anarchiques qui poussent comme des champignons dans les différents sites, notamment Hai Bassin Sonade, Sardina, Lalla Khedidja etc... Pour ne pas les citer tous mais aussi à la prolifération de moustiques, et autres bestioles rampantes favorisée par les herbes folles et les stagnations d'eaux usées mitoyennes des bâtiments dont les cages sont inondées à longueur d'année, s'ajoutent les troupeaux de bétail (vaches, moutons, chèvres) et meutes de chiens errants présents quotidiennement à l'intérieur de ces cités destinées en principe à abriter des êtres humains. Leur dégradation a été dénoncée par les représentants des quartiers. Les responsables (membres de l'exécutif concernés, les chefs de daïras et les P/APC, principalement) ont été instruits par le premier responsable de la wilaya à remédier dans les meilleurs délais à toutes ces lacunes portant préjudice à la ville de Mers El Kebir et aux autres communes côtières de la wilaya, une destination privilégiée pour nombre de visiteurs durant la période estivale qui débutera aujourd'hui.