Depuis jeudi dernier, deux jours après l'Aïd El Fitr, la mer ne cesse de rejeter des corps sans vie sur les plages du littoral de Mostaganem. Le dimanche dernier, un cinquième corps a encore été rejeté par les vagues sur la plage de Kaf Lasfar. Ce drame qui se poursuit, attriste davantage la perle de la Méditerranée qui pleure sans cesse ses enfants au fil des jours. Le dimanche dernier, un nouveau corps sans la moindre vie a été encore repêché par les éléments de la protection civile qui ont alerté de cette découverte macabre sur la plage de Kaf Lasfar. La dépouille mortelle de cet énième ‘'harrag'' a été évacuée vers la morgue de l'établissement hospitalier public de Sidi Ali. Notons à ce sujet que trois corps inertes de harraga ont été également rejetés par la mer, entre le jeudi dernier, et vendredi, sur les côtes des plages d'Ouréah et Kaf Lasfar .Dans l'après-midi du jeudi dernier, les unités des garde-côtes ont découvert le corps d'un jeune harrag , âgé d'une trentaine d'années, qui n'a pu être identifié et qui était dans un état de décomposition avancée, à deux miles au nord de la localité d'Ouréah ( Ouest de Mostaganem). Le vendredi, trois corps sans vie de trois autres harraga ont été rejetés par la mer, sur la plage Kaf Lasfar à l'est de la wilaya à 60 km de Mostaganem. Les dépouilles mortelles ont été transférées par les unités de la protection civile, vers les services de la morgue, près de l'hôpital de Mostaganem pour les besoins de l'autopsie médicale. Selon des informations recueillies, cette dramatique tentative d'émigration clandestine semble avoir échoué en raison des mauvaises conditions climatiques, et s'est soldée par le renversement de l'embarcation et la perte de ses passagers en pleine mer, selon d'autres sources. Notons également que les éléments de la gendarmerie ont ouvert des enquêtes pour déterminer les circonstances de ces découvertes macabres qui se signalent de jour en jour.