Après avoir défendu devant les membres de l'Instance de médiation et de dialogue l'option de l'élection présidentielle comme « la voie la plus réaliste, la moins longue, la moins risquée et la moins coûteuse pour le pays aux plans politique, sécuritaire, économique et social », Ali Benflis avance l'échéance qui serait idéale pour la tenue de cette élection. Pour le président de « Talaïe El Hourriyet » et ancien chef du gouvernement, l'élection présidentielle devrait avoir lieu au plus tard dans six mois. C'est ce qu'a indiqué, jeudi dernier, Ali Benflis dans une vidéo partagée sur son compte Facebook. Dans ce qui peut s'apparenter à un supplément d'explication de la conférence de presse tenue la veille mercredi à l'issue de sa rencontre avec la délégation du panel au siège de son parti, M. Benflis plaide l'organisation de l'élection présidentielle dans une période de 6 mois au plus tard. « Le pays n'a plus de président depuis 2012. En d'autres termes, nous sommes devant un vide au sommet de l'Etat depuis 7 ans. Alors, pour abréger, nous pouvons organiser des élections présidentielles dans une période de 6 mois au plus tard », a-t-il soutenu. Mais s'il semble tenir à cette échéance dans un délai n'excédant pas les 6 mois, M. Benflis dit ne pas vouloir des élections dont l'encadrement, l'organisation et le déroulement seraient similaires à celles tenues antérieurement et qui ont donné lieu à des assemblées sans aucune légitimité populaire. « Je ne dis pas qu'il faut des élections suivant l'ancien modèle. Une élection présidentielle transparente, propre et fiable, constitue l'issue la plus rapide pour faire face à la crise », a-t-il expliqué.