En dépit des campagnes de sensibilisation sur le danger qu'encourent ces jeunes, certains continuent l'aventure au péril de leurs vies. Certains, plus chanceux finissent dans les filets des gardes-côtes alors que les autres périssent dans le large. Les unités du groupement territorial des garde-côtes d'Oran ont mis en échec hier, au large des côtes oranaises, plusieurs tentatives d'émigration clandestine de 120 personnes, durant cinq opérations distinctes. Les garde-côtes d'Oran, en patrouille en mer, ont interceptés, avant hier dans la matinée, au nord de Cap Falcon, au large d'Oran, et à Cap Aiguille, 80 candidats à l'émigration clandestine dont 5 mineurs et une femme qui ont tenté de rejoindre les côtes espagnoles, a-t-on indiqué de même source. Trois groupes de ‘'harraga'' ont été interceptés par les garde-côtes au nord de Cap Falcon et deux autres respectivement au nord du port d'Oran et de Cap Aiguille. Les mis en cause ont été remis aux services de la Gendarmerie nationale, après les formalités d'usage. Jeudi, deux tentatives d'émigration clandestine ont été avortées par les services de sécurité au large d'Oran. 29 personnes qui s'apprêtaient à rejoindre la rive sud de l'Europe par le biais d'embarcations de fortunes ont été secourues. La première opération a permis de porter secours à 18 candidats à l'émigration clandestine, âgés entre 16 et 34 ans, à 5 miles au large de Cap Carbon dans la commune d'Arzew. La deuxième opération a permis de ramener au port 10 hommes et une femme âgés entre 18 et 34 ans. L'opération a eu lieu à quelque 10 miles marins au large de Kristel. Notons que toutes ces personnes se portaient bien. Un second groupe au nombre de 12 harraga dont une femme, également à bord d'un pneumatique, a été intercepté à 8h30 du matin, à 10 miles au nord de Cap Falcon par les unités du groupement territorial des gardes côtes d'Oran. Ces candidats à l'émigration ayant tenté, en vain, de rallier les côtes espagnoles à partir des côtes oranaises, ont été remis, après les procédures d'usage, à la gendarmerie nationale qui les a présentés à la justice, a-t-on ajouté.