Rien ne va plus dans cette importante municipalité côtière de la wilaya d'Oran. Un bras de fer opposant l'actuel maire, Rahmani Said, qui exerce des pressions au quotidien sur les membres de l'exécutif qui ont refusé de signer les trois dernières délibérations, qui sont entachées de plusieurs irrégularités notamment, les recettes, reliquat, des différents projets réalisés qui sont de l'ordre de 01 milliard de centimes, que ce maire voulait injecter dans la restauration des cantines scolaires de l'ensemble des écoles, soit 700 enfants scolarisés n'ont pas goûté à ce jour les repas des cantines scolaires, depuis la rentrée des classes pour des motifs de mauvaise gestion de cette APC, qui est gérée par l'actuel maire qui veut à tout prix épuiser les recettes de la municipalité sans aucune conscience professionnelle du fait qu'il est entaché par des délits de faux et usage de faux, va comparaître ce mardi en audience devant le tribunal de cité Djamel d'Oran pour les chefs d'accusation de détournement d'un logement de fonction de la Cour d'Oran à Boutlélis et qu'il aurait vendu à une tierce personne moyennant un montant en conséquence. Chose que ces élus n'ont pas manqué de lui réclamer sa démission de son poste de président d'APC, chose qu'il a refusé catégoriquement en sanctionnant les quatre membres de l'exécutif, dont 02 vice-présidents, un président de la commission permanente et autres délégués par une suspension de leurs salaires de ces deux mois et le troisième est en cours. Sachant bien que ces élus sont des pères de familles sans aucune ressource, il a exigé d'eux de signer par force les trois délibérations en usant des abus d'autorité et ponctions de salaires non autorisés par la loi , du fait, que le secrétaire général a adressé une correspondance à la tutelle de la daïra pour annuler la décision de suspension des salaires. Devant ce bras de fer qui a opposé ces quatre élus, la cheffe de daïra par intérim a convoqué hier les quatre membres de l'exécutif qui lui ont présenté tout un rapport, lui ont exposé leur cas de suspension de salaire abusif ainsi que l'ensemble des problèmes rencontrés. Ainsi, après avoir pris connaissance de tous ces dépassements ainsi que les blocages de cette importante municipalité, et la situation actuelle de la mauvaise gestion qui secoue cette commune, un ultimatum d'une semaine à été accordé au maire, Rahmani Saïd, pour rectifier ces abus anti professionnels dans les délais prévus. A défaut un rapport sera établi à son encontre et sera remis au wali d'Oran Djelaoui Abdelkader pour une éventuelle sanction.