Six membres de l'exécutif notamment, les quatre vice- présidents avec le président de la commission des affaires sociales culturelles et sportives et du délégué du secteur urbain de Cap Falcon ont déposé hier leur démission en bloc de leurs postes qu'ils occupaient depuis leur installation du mois d'octobre 2017, pour revendiquer leur situation qui perdure au niveau de cette importante municipalité touristique de la wilaya d'Oran. Les six membres de l'exécutif ont rejoint les six autres membres de l'opposition du parti FLN auquel s'ajoutent les deux autres membres du RND, pour bloquer de nouveau, cette municipalité balnéaire qui traverse une guerre intestine entre les élus et l'actuel maire Semara Abdennour depuis plus d'une année, ce qui pénalise d'ailleurs, les habitants de cette commune qui ne savent plus à quel saint se vouer, vivent le calvaire au quotidien. Pour rappel, cette commune est composée de 19 élus dont la majorité des 17 membres est issue du parti FLN et deux autres membres du parti RND. Les six démissionnaires reprochent au P/APC FLN de prendre "des décisions unilatérales et improvisées". Plus grave, ils l'accusent de ne pas respecter l'article 82 de la loi n°11-10 du 22 juin 2011, relative à la commune, et ce non sans énumérer le ou les manquements au dépend du dit aliéna de la même législation en vigueur. Les mêmes élus se plaignent également de "l'exclusion de l'instance exécutive communale", ainsi que "d'une présumée mauvaise gestion, d'abus de pouvoir et non-application des décisions de la tutelle, se référant au gèle des activités qui sont entachées par plusieurs irrégularités notamment, le rejet par la majorité des élus du BS (Budget supplémentaire) d'un montant de 92 milliards qui n'a pas été approuvé par les élus pour le motif d'absence d'informations sur les rubriques des marchés énumérés dans ce BS, a fait l'objet de rejet, ce qui a d'ailleurs provoqué de nouveau un remue ménage au sein de cette assemblée et depuis, tous les résidents de cette côte balnéaire se retrouvent dans l'impasse, imputent à ces élus "une négligence en matière d'insalubrité d'environnement de santé publique et de dégradation totale dans l'ensemble des secteurs confondus ". Signalons qu'en matière de la situation du blocage à cette APC d'Aïn El Turck, le wali n'écarte pas l'éventualité de désigner un administrateur pour gérer les affaires courantes de cette municipalité, du fait que la situation de déliquescence prévalant dans le chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck, enfantée par un long bras de fer entre le maire et ses pairs, qui a été à l'origine d'une décision de gel de l'entière constituante des membres par le wali d'Oran, semble s'enliser lamentablement dans la sordidité et ce, au détriment de toute une population qui est victime de ces dépassements et agissements néfastes qui les pénalisent au quotidien.