Le ministre de l'intérieur Noureddine Dahmoune a réagi lundi à la fermeture des lieux de culte de l'église protestante d'Algérie, à Tizi-Ouzou et Béjaia, récusant les propos selon lesquelles les autorités algériennes persécutaient les fidèles de la religion chrétienne. « L'autorité publique n'a pas fermé des églises ; elle a fermé des dépôts, des caves, des constructions anarchiques utilisées clandestinement pour la pratique de rituels religieux de façon illégale. L'intervention des services de sécurité fait suite à des plaintes déposées par des citoyens », justifie le ministre lors de sa visite lundi à Khenchla. « Je rappelle que la constitution algérienne consacre la liberté de culte, encore faut-il que celle-ci s'exerce en conformité avec les lois et règlements du pays, car l'ouverture ou la construction d'une église nécessite des autorisations et habilitations que n'ont pas les lieux de culte fermés », ajoute Dahmoune. Pas moins de 45 lieux de cultes exploités actuellement sont illégaux et perçoivent un financement occulté, ajoute Noureddine Dahmoune qui prévient que « la loi va s'appliquer dans toute sa rigueur, invitant les fidèles des autres religions à respecter la loi. « Il n'y a pas de persécution contre les personnes quoi sont de confession autre que l'Islam, preuve en est la participation des autorités aux travaux d'entretien et de restauration des cathédrales chrétiennes en Algérie »