Vingt deux (22) postulants à la présidentielle du 12 décembre prochain ont déposé leurs dossiers de candidature auprès de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Le délai pour le dépôt des dossiers de candidature à la Présidentielle s'est achevé samedi 26 octobre 2019 à minuit, conformément à l'article 140 de la loi organique portant régime électoral et au décret présidentiel portant convocation du corps électoral. Le candidat du Rassemblement national démocratique (RND), Azzedine Mihoubi a été le premier candidat à confirmer sa participation à cette élection présidentielle. M. Mihoubi qui a déposé, mercredi dernier, son dossier de candidature au siège de l'ANIE a fait part de son intention de présenter "un programme ambitieux et applicable", afin de "satisfaire les préoccupations des citoyens". Il a été suivi par le président du mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina qui a déposé, jeudi, son dossier de candidature au siège de l'ANIE. Pour ce candidat, la prochaine échéance électorale constitue "un nouveau pas vers la concrétisation des aspirations du peuple et le parachèvement du processus de changement enclenché par le Hirak à travers les marches organisées sur l'ensemble du territoire national". Le président du parti du Rassemblement algérien (RA), Ali Zeghdoud a préféré, quant à lui, attendre le dernier jour pour déposer son dossier de candidature, tout comme les anciens premiers ministres Abdelmadjid Tebboune et Ali Benflis. Pour Abdelmadjid Tebboune, l'élection présidentielle constitue "un nouveau départ" et l'unique solution à même de consacrer la souveraineté du peuple prévue aux articles 7 et 8 dont le Hirak a revendiqué l'application". L'ancien chef du gouvernement et président du parti Talaie El Houriyet, Ali Benflis a estimé, de son côté, que l'organisation de l'élection présidentielle "représente la voie la moins longue, la moins risquée et la moins coûteuse pour le pays".