Face aux agressions d'une bande de malfaiteurs qui sévit en toute impunité dans les cités AADL des 2500 logts en compagnie de ceux des 2700, où l'insécurité règne dès la tombée de la nuit à cause de l'absence sécuritaire, mais surtout l'éclairage public qui fait défaut et les riverains ne peuvent plus sortir le soir après 18h de peur des agressions qui sont fréquentes durant les nuits. La progression de l'insécurité dans les cités AADL 2.500 et 2.700 logements fait réagir les habitants qui viennent de lancer une pétition pour exiger, des autorités locales, l'ouverture d'une Sûreté urbaine, dans cette zone, afin de dissuader les bandes de voleurs qui rôdent, en toute impunité, dans les parages. Les habitants dénoncent la recrudescence des agressions et des vols dans ces deux cités dortoirs qui se trouvent dans l'insécurité, dès la tombée de la nuit poussant les habitants à se terrer dans leurs domiciles. Rares sont les habitants qui s'aventurent dehors la nuit. Les déplacements nocturnes sont limités à partir de la nuit tombée, par crainte d'agressions. L'insécurité plane dans les environs et nombreux vols de voitures ont été signalés dans cette zone. «Les voleurs s'en prennent même aux parties communes des immeubles. Ils ont ainsi subtilisé les lampes dans plusieurs immeubles», regrettent les habitants qui redoutent désormais le pire. Outre l'insécurité, les habitants dénoncent le déficit en transport ainsi que l'absence de commerces et d'équipements publics. Ces deux cités sont dépourvues de presque toutes les commodités. Les habitants de la cité 2.700 logements AADL regrettent aussi que les 300 locaux commerciaux dans cette cité restent toujours fermés, depuis l'attribution de cette cité, ce qui complique la vie des habitants contraints à se déplacer à Es-Senia ou à Oran pour faire leurs courses.