Ferhat Ait Ali, le directeur de campagne de l'ancien candidat à la présidentielle, le général à la retraite, Ali Ghediri, a été nommé ministre de l'industrie par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Rappelons qu'en mars 2019, Ferhat Ait Ali s'était exprimé sur sa nomination au poste de directeur de campagne d'Ali Ghediri en affirmant qu'il n'était pas intéressé par un poste. Ferhat Ait Ali avait indiqué, lors de son passage à la chaîne Ennahar TV, que la Conférence nationale n'aura pas lieu. L'expert financier s'est défendu de tout opportunisme, en rappelant qu'il a toujours critiqué les décisions économiques prises par le gouvernement. En effet, le candidat, Ali Ghediri, avait désignée l'expert financier Ferhat Ait Ali comme son nouveau directeur de campagne, après la démission fracassante de son directeur de campagne, Mokrane Ait Larbi. Questionné par nos confrères d'El-Watan sur les mesures à prendre pour mettre fin à la cacophonie qui règne dans le secteur de l'automobile, M. Ait Ali préconise, dans un premier temps, de « rétablir toute la taxation douanière et la fiscalité ordinaire sur les véhicules supposés montés, en arrêtant la mascarade et en rétablissant les précédents concessionnaires sans exception dans leurs positions et droits initiaux, en vue d'importer le plus normalement du monde, selon un cahier de charges de qualité et de fiabilité des véhicules, pour satisfaire les clients par le libre jeu de la concurrence », selon la même source. En suite « faire un audit des fameuses usines pour estimer le préjudice subi par le Trésor, l'économie locale et la clientèle algérienne en termes d'abus de position dominante acquise par le jeu des accointances politiques et non de la libre-concurrence ». Pour l'expert financier, il faut permettre aux Algériens d'avoir accès aux devises, par transfert bancaire au cours officiel, ce qui « serait plus juste, plus logique, et surtout de nature à casser les prix de moitié par rapport à la facture actuelle pour les même besoins même en euros », expliquant qu' « on pourrait ainsi importer 100 000 véhicules fiables à 1,2 milliard de dollars, en engrangeant une fiscalité douanière appréciable et en démontant les pièges des concessionnaires déguisés en industriels ».