Vingt-deux (22) personnes sont décédées asphyxiées par le monoxyde de carbone depuis le début de l'année 2020, indique un bilan publié lundi par la Protection civile. Selon la même source, 194 autres personnes ont été secourues par les éléments de la Protection civile durant la même période. Les unités de la Protection civile sont intervenues durant les dernières 48 heures pour porter secours à 58 personnes incommodées par le monoxyde de carbone dégagé par les chauffe-bains et les appareils de chauffage utilisés à l'intérieur des habitations. Les unités de la Protection civile sont intervenues à travers les wilayas d'Alger, Constantine, Batna, Nâama, Médéa, Biskra, Blida, Oum El-Bouaghi, Ain Témouchent, Bordj Bou Arreridj, Ain Defla, Bouira et Ghardaia, précise la Protection civile, soulignant que les victimes ont été prises en charge sur les lieux puis évacuées vers les structures sanitaires. Les caractéristiques du monoxyde de carbone font de lui "un poison redoutablement discret, qui agit le plus souvent dans les habitations, principalement en hiver", affirme la Protection civile, qui appelle les citoyens à faire preuve de vigilance durant les périodes de baisse des températures. La baisse des températures "augmente les risques d'intoxication au monoxyde de carbone, ces drames sont souvent dus à des erreurs de prévention en matière de sécurité, l'absence de ventilation, le mauvais montage, un défaut d'entretien et l'utilisation de certains appareils qui ne sont pas destinés au chauffage", a-t-on expliqué.