Selon des informations rapportées par le site Ennahar Online, les dossiers des investisseurs, victimes dans l'affaire scandaleuse de montage de Véhicules qui a secoué les deux ex-Gouvernements Ouyahia et Sellal vont être réétudiés. En effet, le même média a précisé mercredi 15 janvier, qu'il s'agit particulièrement des investisseurs lésés qui s'étaient constitués partie civile dans le procès « Montage de véhicules ». La Justice avait, rappelons-le, considéré que la majorité des bénéficiaires des licences ne remplissaient pas les conditions du cahier des charges, alors que d'autres avec toutes les conditions requises ont tout simplement été exclus ! Selon le même site, les services du ministère de l'Industrie ont commencé à convoquer les investisseurs exclus durant la période 2015 – 2019. Et ce, souligne la même source, « afin de réétudier leurs dossiers après que les marques dans lesquelles ils envisageaient d'investir eurent été accordées à d'autres hommes d'affaires et entreprises ». Bien qu'aucun nom d'entreprise n'ait été communiqué, il est utile de rappeler que parmi les investisseurs qui s'étaient constitués partie civile lors du procès « Montage de Véhicules », figurent Abdelhamid Achaibou qui avait instruit un dossier pour exploiter la marque « Kia », mais aussi Amar Rebrab qui envisageait d'exploiter la marque « Hyundai » ou encore « Emin Auto » et avait instruit des dossiers pour les licences « SsangYong », « Jack » et autres. Pour rappel, les deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, poursuivis pour "dilapidation de deniers publics", "octroi d'indus avantages" et "abus de fonction" dans l'affaire de montage automobile, ont été condamnés à 15 et 12 ans de prison ferme par le tribunal de Sidi M'hamed à Alger. Le tribunal a condamné par contumace à 20 ans de prison ferme, l'ancien ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb (actuellement en fuite) contre lequel un mandat d'arrêt international a été lancé. L'ancien ministre de l'Industrie et des mines, Youcef Yousfi aussi a été condamné, quant à lui, à 10 ans de prison ferme, tandis que l'ancien ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane a été acquitté.