Le procès en appel de Saïd Bouteflika et de ses co-accusés s'est ouvert ce dimanche 9 février, au tribunal militaire de Blida. Interrogé par la presse, Khaled Bourayou, avocat du général de corps d'Armée à la retraite, Mohamed Mediène, alias Toufik, a affirmé d'emblée que son client, le général Toufik, a été le premier à être entendu par le juge. Durant le premier procès, l'ex-patron du DRS dit avoir été le premier à lancer une campagne contre la corruption en Algérie en chargeant ses services d'investiguer sur des grosses affaires, comme celle de Sonatrach dans laquelle est impliqué l'ex- tout puissant ministre de l'Energie Chakib Khélil. Par ailleurs, Me Bourayou révèle que tous les accusés étaient présents au procès, à l'exception de Athmane Tartag, ex-coordinateur des services de sécurité. Saïd Bouteflika et Louisa Hanoune ont quant à eux, été entendus dans l'après-midi. Ce procès en appel intervient après le premier, qui s'était tenu en septembre dernier, et à l'issue duquel le verdict prononcé était le même pour chacun des accusés. Pour rappel, les accusés sont poursuivis pour « atteinte à l'autorité de l'Armée » et « complot contre l'autorité de l'Etat ». Des peines de 15 ans de prison ferme ont été prononcées, au premier procès, contre Saïd Bouteflika, les généraux Toufik et Tartag ainsi que la Secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune. Khaled Nezzar, son fils Lotfi et l'homme d'affaires Farid Benhamdine ont été, quant à eux, condamnés par contumace à 20 ans de prison.