L'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), est devenue, après son « grand succès » dans l'organisation de la Présidentielle du 12 décembre 2019, "l'une des institutions que le président de la République souhaite voir occuper une place et bénéficier de son soutien, par tous les moyens légaux", a affirmé à Alger son président Mohamed Charfi. Dans une déclaration à la presse à l'issue de la remise au Président de la République du rapport de l'ANIE sur le déroulement et les résultats de la dernière Présidentielle, M. Charfi a précisé que "cette procédure n'est pas prévue par la loi mais le président de la République a tenu à en faire une tradition louable dans l'édification du nouveau Etat algérien". Après "son grand succès" dans l'organisation de la dernière Présidentielle, "l'ANIE est devenue l'une des institutions que le président de la République souhaite voir occuper une place et bénéficier de son soutien, par tous les moyens légaux", a-t-il déclaré. Concernant la Charte d'éthique des pratiques électorales, initiée par l'ANIE et signée par les 5 candidats à la Présidentielle du 12 décembre 2019, M. Charfi a précisé que le président de la République, qui vient de signer ce document en tant que Registre d'or, était favorable à ce que cette Charte soit un socle dans l'édification de la démocratie et pérennisée par les générations au vu de son importance capitale dans l'organisation des échéances électorales. Par ailleurs, le président de l'ANIE a fait état de propositions soumises au président de la République sur le projet d'amendement de la Constitution, notamment, en ce qui concerne l'organisation des élections.