Le jardin public Emir Abdelkader de la ville des mimosas est dans un état lamentable. Tous les espaces verts de la capitale de la Dahra ressemble beaucoup plus à des dépotoirs plutôt qu'aux lieux de balades et de détente et s'il est des endroits que l'on fréquente à tout âge de la vie, ce sont bien les espaces verts. Toutes les tranches d'âges et toute la classe sociale, se baladent dans ces espaces qui servent de terrain d'exercice sportif ou de promenade plus idyllique à tous les citoyens. Les jardins publics comptent parmi les sites les plus fréquentés par la population particulièrement durant la période d'été et de printemps, en effet nombreux sont les promeneurs ou simple amateurs de la nature qui s'y rendent pour se délecter du charme et de la beauté du paysage tant convoités. La ville de Mostaganem dispose à cet égard d'un patrimoine riche réparti entre parc, jardin public et terrains de jeux, toutefois les écrins de verdure qui furent jadis la fierté de la ville sont devenus au fil des années de vrais dépotoirs, ils ne bénéficient plus aujourd'hui d'aucune attention particulière des services concernés ,qui assistent à la dégradation de ce patrimoine sans procéder à un quelconque aménagement comme tout le monde peut le constater ,presque l'ensemble des espaces verts qui existent en ville sont complètement délaissés. Les pouvoirs publics, qui parrainaient ces espaces, n'ont pas pu développer une approche d'ensemble pour la gestion de ces lieux de façon à redonner à la ville sa splendeur d'antan, il suffit de visiter ces endroits pour se rendre compte qu'ils ressemblent à des décharges publiques plutôt qu'à des espaces de balades et de détente. Les ordures qui jonchent ces endroits ont écornés la beauté de ces derniers, tel que ce gigantesque tas de décombres provenant de la démolition de l'ancien zoo du jardin public depuis presque deux mois. Même les équipes d'ouvriers qui assurent l'entretien ne font plus aucun effort pour désherber, nettoyer ou remplacer les plants morts par l'implantation de nouvelles plantes, quant à l'arrosage il ne se fait que rarement ce qui a contraint la prolifération de mauvaises herbes et le peu de végétation existante a perdu de sa couleur verdoyante. De plus de ce constat, ce site est devenu le refuge favori des délinquants, des ivrognes et des fumeurs de joints qui s'adonnent publiquement à de tels actes d'incivisme. Alors, à quand l'opération de réhabilitation de ces espaces verts ? C'est un pari imposé aux structures concernées, puisque l'objectif cherché est d'améliorer le cadre de vie du citoyen qui tend à se détériorer chaque année, qui passe avec une toile de fond, caractérisée par le laxisme des pouvoirs publics et l'incivisme de certains visiteurs, des questions cependant demeurent : les services concernés sauront t-ils imposer la rigueur qu'il faut pour préserver ces espaces verts longtemps relégués à un autre rang ? La tâche est immense et elle ne peut pas se réaliser sans la mise en place d'un programme d'approche entre le citoyen et les pouvoirs publics pour la protection de l'environnement.