Dans le cadre de l'instruction judiciaire diligentée concernant Sonatrach, le parquet général de la cour d'Alger, a affirmé le maintien des charges contre le nommé Mohamed Chakib Khalil en sa qualité d'ancien ministre de l'Energie et des mines». En effet, l'affaire Sonatrach II porte sur le versement présumé par Saipem, filiale du groupe italien Enie, de 197 millions d'euros de pots-de-vin à des responsables publics algériens, entre 2007 et 2010. Ce versement aurait permis à Saipem d'obtenir des contrats en Algérie pour un total de 8 milliards d'euros. Ce qui a permis aussi à Eni d'avoir l'autorisation du ministre de l'Energie de l'époque, Chakib Khelil, d'obtenir les droits d'exploitation du gisement de gaz de Menzel, via le rachat de la société First Calgary Petroleums. Pour rappel, Chakib Khelil et ses coaccusés sont poursuivis pour » acceptation, de façon directe ou indirecte, d'indus avantages et leur octroi à autrui pour services rendus lors de l'exercice de leurs fonctions » et « octroi volontaire à autrui de privilèges injustifiés lors de la conclusion de contrats, d'accords, de marchés et d'avenants, contraires aux dispositions législatives et réglementaires relatives à l'égalité et à la transparence des mesures ».