Le Conseil national des enseignants du Supérieur (CNES) a annoncé, mardi, sa décision de renoncer à l'appel à la grève qu'il avait lancé pour protester contre les déclarations du ministre de l'Enseignement supérieur, Chems-Eddine Chitour, soulignant avoir opté pour l' ‘'apaisement" en réponse à l'appel du Premier ministre, Abdelaziz Djerad. "Les membres du CNES ont accueilli favorablement l'offre du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, portant apaisement de la situation pour une meilleure stabilité de l'Université", a précisé le CNES dans un communiqué rendu public à l'issue de la session extraordinaire tenue lundi à Alger, en présence des représentants de 49 sections syndicales. Le CNES a, par ailleurs, exprimé "ses remerciements au Premier ministre pour son haut sens de responsabilité et sa culture d'homme d'Etat soucieux de la stabilité de l'université et de la patrie, perçus lors de ses entretiens avec le coordinateur national du syndicat, Abdelhafid Milat, afin d'apaiser la situation, mais aussi pour son engagement à ouvrir les canaux de dialogue à même de prendre en charge tous les problèmes en suspens". Le même syndicat a en outre ajouté avoir décidé de "maintenir ouverte sa session en vue de suivre tous les développements et fixer la date d'une réunion, dans les tous prochains jours, afin de présenter un état des lieux sur la réalisation des objectifs d'apaisement". Le CNES avait, rappelle-t-on, appelé dans un communiqué à un sit-in devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et menacé d'entrer en grève pour protester contre les déclarations que le ministre avaient faites devant les membres du Conseil de la Nation, des déclarations qualifiées "d'irresponsables".