Plus de 290 personnes vulnérables et hémodialysés de la wilaya de Ghardaïa vivent une situation anxiogène et sont confrontés à une tourmente immunitaire dont les défenses ne sont pas aptes à supporter la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19). Soumis trois fois par semaine, dans les centres d'hémodialyse à travers la wilaya, à des séances de dialyse de près de quatre heures indispensables à leurs survie, ces patients risquent "sérieusement" la contamination du COVID-19 à chaque déplacement, a indiqué Dr. Farid Taib, néphrologue, responsable d'un centre d'hémodialyse à Ghardaia. Ces sujets à risque combinent une fragilité intrinsèque et un fardeau très fréquent de comorbidité et sont obligés d'observer de façon stricte et régulière les gestes "barrières" de protection contre la pandémie coronarienne, afin d'éviter de développer des formes plus graves de maladie, a expliqué Dr Taib. Des mesures de prévention et de sécurité sanitaire contre les infections sont prises à l'entrée du centre par l'intensification de l'hygiène et la désinfection, en plus du lavage des mains et de la prise de température avant et après dialyse, a affirmé le néphrologue. Tous les patients sont admis directement à la séance de dialyse en isolement, sans passer par une salle d'attente, afin d'éviter et de limiter le contact avec d'autres, a fait savoir le praticien, ajoutant que le port du masque facial pendant la séance pour le patient est obligatoire.