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EHU ‘'1ER NOVEMBRE'' D'ORAN : 05 espaces aménagés pour accueillir les cas suspects
Publié dans Réflexion le 14 - 04 - 2020


Le centre hospitalier de l'EHU «1er novembre» d'Oran vient de mettre en place pour l'accueil et la prise en charge des cas de Coronavirus, un circuit isolant qui se veut «à toute épreuve» et «sans lacunes» en matière d'isolation, d'orientation et de prise en charge, expliquent ses concepteurs. Cinq espaces ont été aménagés dans le circuit, de façon à accueillir les malades pour ensuite les prendre en charge par catégories: à commencer par les cas suspects pour aboutir en dernier lieu à la réanimation pour les cas les plus critiques. La visite de cet endroit commence au centre de tri où les médecins questionnent les patients, remplissent des formulaires et orientent les patients vers le service retenu pour leur prise en charge. Durant cette phase, ces derniers demeurent à l'extérieur et le médecin communique avec eux à travers une petite ouverture. Une atmosphère particulière règne à l'EHU. Il y a moins d'affluence de malades et d'accompagnateurs que d'habitude. Une ambulance vient d'évacuer un malade venu de Mascara. Le visage blafard et les yeux creux, le malade, un sexagénaire, semble plus angoissé par cette ambiance lourde qui pèse sur les lieux, que par son propre état. Son accompagnateur, un jeune homme, scrute l'équipe de l'APS, portant des tenues d'isolement réservées aux médecins. «Où va-t-on l'emmener ?», questionne-t-il, le regard plein d'inquiétude. La réponse ne tardera pas à venir de l'intérieur de la salle : «Au service de cardiologie», lance le médecin. Les cas présentant des symptômes d'infection au Coronavirus et ceux qui déclarent avoir eu un contact avec une personne contaminée avérée sont orientés, pour leur part, vers l'ancienne crèche. C'est au niveau de ce bâtiment de deux étages que sont accueillis, en premier lieu, les cas suspects. A l'entrée du bâtiment, un petit nombre de personnes occupe la salle d'attente. Un couple affirme être là depuis plus de trois heures. Assis sur un banc, l'homme, un trentenaire, est secoué d'une toux sèche. Son épouse, agrippée à son bras, semble accablée par l'inquiétude. Son regard furtif exprime toute sa détresse et son désarroi. Médecins et infirmiers vont et viennent. La mine grave. Le pas rapide. Le couple attend avec impatience le résultat. Le trentenaire est un chauffeur de taxi. Souffrant de fièvre et de toux depuis la veille, il a décidé de se présenter à l'hôpital pour un dépistage. Le Pr. Tayeb, infectiologue et chef du centre, a décidé de lui faire un scanner pour vérifier si les poumons du malade ne présentent pas des lésions indiquant une infection au Covid-19. Les résultats du scanner tardent à arriver. Un médecin vient expliquer au couple que l'opération risque de prendre encore un peu de temps. Résignées, les deux personnes prennent leur mal en patience. «Nous recourons au scanner pour les cas infectés depuis un certain temps et présentant des symptômes liés à la toux ou à la respiration», explique le Pr Tayeb. Le jeune homme aurait contracté le virus avant l'entrée en vigueur de la mesure d'interdiction des transports publics prise à la mi-mars. Une raison de plus pour utiliser le scanner comme moyen de dépistage. «Nous n'avons pas les moyens de dépister toutes les personnes qui viennent à l'hôpital, soit une trentaine en moyenne par jour. Nous faisons des tests aux seules personnes présentant de forts symptômes ou de forts risques de contamination», souligne le Pr Tayeb. Les autres sont priés de rester en confinement chez elles ou confinées au niveau de la crèche qui dispose de 10 chambres. Pour le jeune chauffeur de taxi, le scanner a été fait au niveau de l'EHU. Le résultat de cet examen déterminera s'il doit rentrer chez lui, une ordonnance de traitement à la main, soit est admis, lui et sa compagne, à l'hôpital pour une durée indéterminée, a-t-on expliqué.

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