Agissant sur information, les éléments de la brigade de gendarmerie de Ain Beida ont réussi à l'arrestation de deux ‘'sorciers'' marocains établis clandestinement en Algérie. Les chefs de ce réseau de sorcellerie ne sont que deux hommes âgés respectivement de 35 ans et 45 ans qui ont été arrêtés en possession d'organes humains, de talismans et autres substances et ustensiles utilisaient à des fins de sorcellerie et de charlatanisme moyennant de fortes sommes d'argent de la gent féminine. Les services de sécurité ont procédé à l'arrestation du propriétaire de la maison où ils exerçaient clandestinement leur besogne de sorcellerie sans déclaration du propriétaire qui a nié les faits en déclarant qu'il n'était pas au courant de l'activité de ses locataires, bien que le va et vient des femmes a été remarqué dans ce lieu suspect au niveau de la localité de « Sidi El Khiar » juste à proximité de l'établissement de santé de proximité (EPSP), où les résidents ont remarqué les mouvements de personnes étrangères qui demandaient des renseignements sur un taleb pour des soins de santé et non de sorcellerie .A cet effet, les gendarmes ont soupçonné en premier lieu, la présence d'un gite pour trafiquants de drogue, mais ils ont vite fait de comprendre qu'il s'agissait d'autre chose, puisque le genre des visiteurs était autre que celui se rependant dans ce type d'endroits. Les visiteurs étaient généralement des femmes, rapportent les enquêteurs. Il a été alors découvert qu'il s'agissait d'un lieu de sorcellerie et de charlatanisme. Les gendarmes ont arrêté en premier lieu une cliente de ces charlatans. Elle a déclaré qu'il s'agissait de deux Marocains, qui excellaient dans la sorcellerie, et qui ont réussi à attirer des dizaines de clientes et clients, vu l'efficacité de leur talismans et des sorts qu'ils jettent aux autres. Cette jeune femme a confié aux gendarmes que les deux « talebs » marocains utilisaient des organes humains, lorsqu'il s'agissait de jeter des sorts maléfiques. Aussitôt, un mandat de perquisition a été demandé au procureur de la République près le tribunal Es- Senia, qui s'est déplacé en personne avec les éléments de la gendarmerie nationale, pour examiner la scène du crime. En fait, la présence d'organes humains fait de ce domicile une scène de crime. Les gendarmes ont, en effet, découvert des organes humains, des talismans, et des ustensiles pour sorcellerie. Les deux Marocains en compagnie du locataire ont été transférés vers la brigade de gendarmerie pour complément du dossier, Une fois clos, tous les mis en cause ont été présentés par devant le magistrat instructeur près le tribunal d'Es-Senia et ont été écroué pour les chefs d'inculpation de sorcellerie et de charlatanisme en attendant leur comparution en audience.