Les embouteillages dans ces derniers mois, ont atteint leur plus haut niveau. Les usagers sont dans l'incapacité d'éviter ces embouteillages, même de bon matin. Chose que les citoyens relizanais ne connaissaient pas il y a quelques années. C'est ce qu'on appelle les inconvénients qui peuvent surgir au milieu d'un parcours de développement tous azimuts. La wilaya de Relizane, notamment le chef-lieu, connait un essor économique sans précédent, mais comme c'est le cas partout, cet essor ne va pas sans engendrer des difficultés qui se répercutent sur divers secteurs. Parmi ceux-là, nous citons le centre ville qui suffoque. En effet, on constate que le taux d'embouteillage s'est multiplié sur tous les axes routiers menant vers l'intérieur de la ville de Relizane, comme à chaque fois, les moyens de résoudre ce genre de situations s'avèrent soit insuffisants soit limités dans le temps et dans l'espace du fait qu'il n'y a pas de solution miracle pour venir à bout de ce problème, malgré l'anarchie que pourraient engendrer ces encombrements. Le centre ville de Relizane n'arrive plus à contenir ce flux de voitures qui arrivent chaque jour des quatre coins de la wilaya et ceux de passage, transitant par la capitale de la Mina, pour prendre la direction du Sud, vers Tiaret, Tissemsilt, et les villes du grand sud Laghouat Ghardaïa ou encore Ouargla. Pour les automobilistes que nous avons rencontrés, ces derniers posent carrément le problème des feux tricolores installés au niveau de l'intersection située à hauteur de l'ancien commissariat central de la ville et ceux implantés à hauteur du carrefour de la BEA et le siège de la wilaya. Pour eux, la proximité de ces feux rend la circulation plus compliquée et difficilement maitrisable du fait que l'artère principale ne s'y prête pas à contenir ces centaines de véhicules quotidiennement, c'est pour cette raison, qu'ils suggèrent la suppression des feux tricolores situés à proximité de la Cour de justice et ce pour permettre une meilleure fluidité de la circulation, et permettra également, aux agents de l'ordre, affectés à ces deux intersections d'intervenir pour mieux gérer le mouvement de la circulation. La proximité des feux tricolores, et la durée trop réduite du passage des feux du vert au rouge ou vis-versa, rend la circulation sur ce tronçon urbain, pratiquement suffocante, ce qui complique davantage la mission des agents de l'ordre public qui sont tenus par ailleurs de réguler la circulation quelles que soient les difficultés. S'ajoutant à cela, les stationnements tolérés quoique sur un seul côté de la chaussés, mais ceux-ci, réduisent de beaucoup de la largeur de la chaussée, et connaissant nos chauffeurs, pour leur non respect aux règles du code de la route, et les manœuvres dangereuses effectuées parfois en plein centre ville, par certains chauffards, provoquent des situations de panique qui font plus de peur que de mal. Nous les voyons rouler à des vitesses non autorisées pour dépasser les quelques véhicules qui les précèdent, ce qui explique certains dépassements, d'où des centaines de retraits de permis de conduire.