Le président du Comité d'experts chargé de formuler des propositions sur la révision de la loi fondamentale, Ahmed Laraba est revenu ce mardi sur l'article 31 de la mouture du projet de révision de la Constitution relatif à l'éventualité d'envoi de troupes de l'Armée nationale populaire (ANP) en dehors des frontières nationales. Selon lui, cet article « ne remet nullement en cause » la doctrine de non-ingérence de l'Algérie dans les affaires intérieures des Etats. « Le fait que l'Algérie puisse participer à ces opérations, si l'article 31 est maintenu, ne signifie pas qu'elle a rompu avec son principe fondamental de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats », a indiqué Laraba sur les ondes de la radio nationale. « La disposition en question vise à donner la possibilité pour le président de la République d'envoyer des troupes dans le cadre des opérations de maintien de la paix des Nations unies (casques bleus) et uniquement dans ce cadre », a-t-il soutenu. Et d'ajouter qu'il « faut distinguer entre les opérations de maintien de la paix et de ce qui est appelé les interventions militaires », soulignant qu'une participation de l'Algérie fera d'elle « un pays plus que jamais exportateur de la paix », tout en rappelant que « le dernier mot revient au président de la République et le Parlement ».