En exclusivité, l'on vient d'apprendre que le procureur de la République, près le tribunal de Tiaret, a ordonné une enquête et ce, suite à la plainte déposée par l'actuel directeur, faisant part du déstockage de plus de 50.000 quintaux de blé dur, sans la présence d'un huissier, apprend-on auprès de sources généralement bien informées. Nos sources ajoutent que ce scandale a obéi aux mêmes procédures qui ont entaché le premier dossier relatif au déstockage de 280.000 quintaux et qui a coûté la prison à plusieurs responsables dont l'ex-directeur, actuellement en liberté provisoire (sic), sachant que l'affaire n'a pas encore trouvé son épilogue. La prédation continue dans ce secteur névralgique et de surcroît censé prendre en charge les grands repères de la vocation agropastorale de la région de Tiaret. Cependant, rien de cela n'a été concrétisé sur le terrain et l'on a assisté à (une véritable guerre) contre la semence originale de cette région des hauts plateaux. Cette semence, faudrait il le rappeler a subi les affres des grandes quantités de blé importé communément connu sous l'appellation de "Jumbo" et pour simple rappel, c'est une grande mafia qui avait pour œuvre de saborder l'objectif visant une indépendance en matière de denrées stratégiques. Il est à signaler que les éléments de la gendarmerie nationale sont à pied d'œuvre pour débusquer des dysfonctionnements dans la filière blé à l'exemple de l'ouverture d'enquêtes ayant ciblé 11 minoteries et 2 laiteries et que plus de 50 personnes dont celles ayant pignon sur rue ont été auditionnées durant les dix derniers jours. A en croire une source bien informée, ce scandale est un vrai panier à crabes. Est-il concevable de voir certains simples agents de sécurité roder dans des voitures de luxe (Des Porsch) et certains responsables jouir dans le luxe et la luxure.