Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, s'est exprimé samedi 11 juillet sur la non-nomination de Ramtane Lamamra au poste d'envoyé spécial en Libye. Le chef de la diplomatie algérienne a ouvertement accusé le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU) d'être derrière cette décision. Fortement pressenti au printemps dernier au poste d'émissaire spécial du secrétaire général des Nations unies en Libye, en remplacement du Libanais Ghassan Salamé, le diplomate algérien Ramtane Lamamra n'a finalement pas pu prendre cette fonction. En cause : l'Algérien n'a pas fait l'unanimité parmi les quinze membres du Conseil de sécurité de l'ONU. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, qui est revenu sur cette affaire ce samedi, n'est pas allé par trente-six chemins pour accuser ce même Conseil de sécurité d'être derrière le blocage de la nomination de Lamamra. "C'est le conflit d'intérêts au Conseil de sécurité qui a empêché l'ancien ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, de prendre ses fonctions d'émissaire spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Libye", a déclaré Sabri Boukdoum.