Agissant sur informations, les éléments de la gendarmerie nationale, relevant de la brigade de Mellakou, à 16 km du chef-lieu de la wilaya de Tiaret, ont arrêté 2 personnes à bord d'une voiture de marque "Fiorrino" à la sortie du tronçon routier, menant à Frenda. La voiture en question faisant l'objet de suspicion venait de Tiaret à destination de Frenda. Le contrôle d''identité ainsi que la fouille minutieuse du véhicule ont permis aux gendarmes, la découverte d'une grande quantité de boissons alcoolisées, estimée à 3.060 unités, apprend-on auprès d'une source sécuritaire. Une autre source indique que d'autres personnes ayant appris l'arrestation des 02 personnes précitées, ont pris la fuite, vers une destination inconnue. Dans le même contexte et selon une autre source sécuritaire, les habitants de la commune d'Oued-Lili, à 28 km du chef-lieu de la wilaya de Tiaret, viennent de tirer la sonnette d'alarme sur un fléau qui a pris des proportions alarmantes, illustré par la prolifération de milieux de commercialisation de psychotropes et kif traité. Selon eux, la multiplication de patrouilles motorisées des gendarmes, serait d'un impact salutaire pour la société. Ce fléau, ayant pris de l'ampleur, a semé au sein de la population, un véritable climat d'inquiétude, visant les vies et le destin, d'une jeunesse livrée à elle-même et en quête d'espaces d'évasion. Des sources, nous ont informés que les ventes de psychotropes et kif traité, se font sous les regards de la population, faisant objet d'une passivité "énigmatique». Certains milieux précaires s'adonnent au commerce de drogue, en vue d'être à l'abri de la pauvreté, cependant la vigilance des gendarmes est au menu des activités visant la lutte contre la criminalité en milieu urbain. Faudrait-il rappeler que ce fléau de commercialisation de drogues, à l'exemple de "Sarroukh" et "Lerika", s'est étendu à d'autres communes de la daïra d'Oued-lili, à l'exemple de "Sidi-Ali-Mellal ou encore d'autres localités comme "Torriche" et "Aghlel. En dépit des campagnes de sensibilisation menées par des milieux issus de la société civile et malgré, les efforts déployés par les éléments de la gendarmerie nationale, le fléau de la commercialisation de drogue et kif traité, prend de l'ampleur et est devenu une source d'inquiétude pour des pères de famille, qui passivement envoient à l'adresse des autorités sécuritaires, un message de détresse et des sollicitations d'intervention en urgence, car il s'agit de l'avenir de générations.