Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé, lors de son entrevue avec la presse, que l'objectif auquel il œuvrait était "le salut de la patrie", assurant que "les choses progressaient bien" en dépit des tentatives de certains "de semer la zizanie et d'affaiblir le pays". En effet, le président Tebboune a déclaré que "l'objectif de l'Algérie Nouvelle est le salut de la patrie, qui est un devoir national et un droit pour tous les Algériens, et tout un chacun est le bienvenu pour contribuer à sortir de la situation que vit le pays et mettre fin à la mentalité de l'exclusion pour la simple raison d'un changement dans le poste de responsabilité", soutenant que la voie est ouverte à toutes les compétences nationales. Soulignant sa volonté de "rétablir la cohésion entre le peuple algérien", le président Tebboune a plaidé pour "une rupture définitive entre le passé et le présent en vue de construire un avenir qui soit le prolongement du présent". A ce propos, il a assuré que "les choses progressaient bien" en dépit de "certaines personnes, qui en raison de leur manque de foi et de nationalisme, tentent de semer la zizanie et d'affaiblir le pays". De tels agissements ne sauraient entamer notre volonté surtout face à l'optimisme affiché par les citoyens, notamment des quartiers populaires de tout le pays", a-t-il ajouté. Par ailleurs, le chef de l'Etat a indiqué que le changement structurel du nouvel Etat passait par "une nouvelle Constitution qui tire les enseignements de toutes les précédentes pour être consensuelle et pérenne", mettant en avant l'impératif de parvenir à des lois garantissant la moralisation de la vie politique et économique" et à des décisions économiques institutionnelles transparentes et pérennes permettant aux citoyens de contrôler les deniers publics. Réitérant l'existence d'une forte volonté politique pour le changement, le Président de la République a fait remarquer que celle-ci nécessitait pour sa réussite "le soutien des citoyens". Il a rappelé, dans ce sens, avoir été le candidat de la société civile et des jeunes en refusant de postuler sous l'étiquette d'un quelconque parti politique parce qu'il voulait être "le président de tous les Algériens". Pour le chef de l'Etat, la société civile a un rôle axial dans la prise en charge des problèmes quotidiens du citoyen et le mouvement associatif "est le cœur battant" de la société, d'où la désignation d'un Conseiller spécial, a-t-il fait savoir. Le Président Tebboune a expliqué que l'Etat qu'il œuvre à édifier, "partant de son appartenance Novembriste", était "un Etat fort qui consacre la justice et préserve les droits des faibles. Un Etat social garantissant l'égalité des chances, combattant la pauvreté et veillant à la répartition équitable du revenu national".