Ce cas à été posée a Mme le wali lors de la dernière conférence de presse et sa réponse était qu'elle ne pourrait aller à l'encontre d'une décision de justice seulement elle à affirmée qu'elle peut constituer un dossier au niveau des services concernés. Le paradoxe est tel que l'on n'est pas surpris, par la crise du logement, qui subsiste, d'où la politique de deux poids et deux mesures, pour les plus démunis et pour les citoyens sans défense, en somme il n'ont aucun droit au chapitre, pour souffrir en silence d'où la déchéance et la descente aux enfers de certaines familles, qui ne savent plus vers qui se tourner, à l'exemple de cette femme handicapée et que si l'on intervient pas, elle est condamnée à une vie des plus humiliantes et des plus déplorable. Brahmi Kheira, âgée de 42 ans handicapé moteur mère de trois « 3 » enfants, âgés respectivement de 16, 13 et 4 ans, vie une situation, des plus dramatiques, d'où la détresse d'une femme qui n'a trouvé aucune aide et ce malgré toutes les démarches entreprises auprès des autorités concernées. Le désarroi de cette femme, qui est sur le point d'être expulsée, pour être jetée manu-militari dans la rue avec ses 3 enfants nous amène à penser, que même les personnes, les plus vulnérables ne sont plus à l'abri de nos jours. De telles situations ont tendance, à se multiplier et mettent en lumière le drame sociale vécue par cette frange de la société marginalisée, pour alerter les pouvoirs publics sur cette injustice et de l'extrême gravité de la situation pour un tel cas, qui demande une intervention des plus urgente. Aujourd'hui il apparaît clairement, que le problème des expulsions, touche même cette frange de la société, alors qu'elle nécessite une prise en charge, de la part des pouvoirs publics qui se doivent de la protéger, avec la contribution des services de l'action sociale, afin de lui venir en aide. Avec un handicap lourd de conséquences, Brahmi Kheira, est confrontée à une situation grave et avec son handicap qui ne laisse aucun doute, quant à l'impossibilité de son autonomie,cette femme qui n'arrive que difficilement à se déplacer et encore moins, à faire les démarches et le porte à porte des administrations ou des services concernés pour crier sa détresse et expliquer son cas. Une situation aggravée, par le manque de moyens financier, même pour ce qui est de subvenir aux besoins de sa famille, avec une pension de 3000 Da. Malgré la réalité amère, dont elle est confrontée, à savoir: La misère, la précarité, cette mère de famille vulnérable et abandonnée par un mari ingrat se bat avec courage et détermination, pour la survie de sa petite famille, afin de la préserver, d'autant plus que son ex mari ne fait aucun effort pour subvenir, aux strict nécessaire de ses enfants, qui sont de sa chair et de son sang. Du jour au lendemain, elle s'est retrouvée, abandonnée, par un mari, qui n'a pas trouvé mieux que de s'acoquiner d'une autre femme, avec qui il a eu une fille, qui a plus de 3 ans, depuis cette femme handicapée s'est trouvée livrée à elle-même avec 3 enfants à charge. Les aléas de la vie faisant, les choses se sont compliquées, pour cette femme seule, qui se bat avec dignité et qui s'est rapprochée de notre rédaction, afin de se faire entendre sa voix et lance un appel aux autorités, et à toute âme charitable de lui venir en aide, avant que se soit trop tard. Dans cette affaire il y a lieu de savoir que le scénario, a été bien monté, par le mari qui pour se débarrasser de sa jeune femme et pour vivre avec une autre, il l'installa et ce depuis 2004, dans un logement social de type F 2, appartenant à sa concubine dénommée C. Mokhtaria, situé à panorama M3 Mostaganem, pour se débarrasser de cette femme handicapée, devenue encombrante avec ses 3 enfants, telle est la conclusion de cette séparation. La genèse de cette affaire qui a abouti à l'expulsion de cette femme, par décision de justice telle qu'elle nous a été racontée, par cette victime ressemble belle est bien à une machination et remonte à un peu plus de trois ans déjà selon elle. " Après m'avoir installé dans ce deux pièces nous dit-elle, la concubine de mon mari a entamé alors une action en justice, à l'encontre de son concubin, c'est-à-dire mon mari qui d'ailleurs ne vivait plus avec moi pour l'expulser du logement, alors que c'est moi-même qui était visé, puisque j'occupe les lieux avec mes enfants, aujourd'hui on veut me jeter à la rue, alors que cette femme possède un autre logement LSP de type F 3, à Kherrouba". " Suite à cette première action un huissier de justice, s'est présenté chez moi pour me sommer d'évacuer les lieux, nous dit-elle secouée par les sanglots". Elle ajoutera à ce propos : «C'est alors que je me suis rapproché des services de l'OPGI, qui ont fait appel de cette décision afin de sursoir à mon expulsion et m'ont informé que le logement devait en principe me revenir, cependant l'opposition faite par l'OPGI, n'a pas eu d'impact, malgré ma situation, puisque le premier jugement a été confirmé par la cour d'appel. Pour cette mère de famille, l'heure est grave et les autorités doivent réagir et parer au plus urgent, pour éviter à cette famille d'être expulsée. Aujourd'hui il y a lieu de se demander, comment se fait-il, qu'une femme, en l'occurrence C. Mokhtaria bénéficie de 2 logements LSP, au sut et au vu de tous et se permettre de sous loué un logement, sans que les autorités n'interviennent alors que d'autres familles attendent, à même des bidonvilles depuis des années pour se loger, à l'exemple de cette mère de famille de surcroit handicapée. Celle femme prie pour qu'une secourable puisse lui être tendue, afin de la sortir du cauchemar qu'elle est entrain de subir, puisse Dieu entendre ses prières.