Après le projet de révision de la Constitution, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, vient de lancer un nouveau chantier, celui de la loi organique relative au régime électoral. Le professeur Ahmed Laraba a été désigné, à cet effet, président de la commission d'experts chargée de réviser la loi électorale. Le président Tebboune a installé, ce samedi, une nouvelle commission qui sera chargée de la révision du code électoral. Cette commission qui sera présidée par le Pr Ahmed Laraba , est composée de cadres du ministère de l'intérieur et de sept professeurs universitaires. Il s'agit là, du tout premier texte de loi proposé à l'amendement, avant même le référendum sur la constitution. Revenant sur les 7 axes définis par le président de la République, M. Laraba a précisé la mission assignée à sa Commission. Il a dans ce sillage indiqué que le président de la République attend «des propositions extrêmement» concrètes sur l'équilibre des pouvoirs et sur la traduction des revendications du mouvement populaires. «Dans sa lettre de mission, le président de la République a évoqué la possibilité d'aller plus loin... ça signifie évidement que nous pouvons envisager d'autres question qui n'ont pas été forcément mentionnée dans cette lettre», a-t-il précisé. La commission qui entamera ses travaux à partir de cette semaine, n'a pas pour vocation, explique M. Laraba, de se substituer au Parlement. «Sa tâche consiste à formuler des propositions». Le président de République «suggère» même à la commission de formuler des propositions à propos de la bonne représentation du peuple dans les institutions élues afin d'asseoir un équilibre des pouvoirs. Au sujet de cette cruciale question de l'équilibre des pouvoirs, rappelons que le professeur Ahmed Laraba avait tenu à clarifier, lors de son passage à radio algérienne chaine 3 que la révision de la Constitution ne sera pas limitée exclusivement à l'organisation des pouvoirs. «Il fut un temps où la Constitution est consacrée exclusivement aux rapports entre les pouvoirs. Ces temps sont dépassés parce qu'aujourd'hui, la Constitution à d'autres dimensions».