Le port de la bavette pour l'heure ,demeure un dernier souci pour une population estimée à plus d'un million , selon le dernier recensement fait au chef-lieu de wilaya ,ainsi que les 41 communes ,y relevant .Ce qui est de visu remarquable ,les personnes qui portent les bavettes se font rares et se comptent au bout des doigts ,même dans les espaces publics qui connaissent un grand engouement . Les cas de décès enregistrés dus à la Covid 19, estimés à plus de 50, selon le protocole de l''nterrement des victimes de la pandémie auparavant semble perdre de références et de repères. Personne ne s'en soucie, hormis les familles endeuillées, tout en signalant que le port des bavettes dans des bus, n'est visible que lors des barrages dressés par les services de sécurités. Les recommandations des gestes barrières de la Covid 19, sont banalisées et personne n'y prête attention .Les illustrations de distanciation sont violées, malgré les statistiques annoncées dans d'autres wilayas, lesquelles ont connu une recrudescence inquiétante. Malgré les contaminations enregistrées dans certains pays, ayant décidé un confinement total, rien ne parait "secouer" les esprits. Parler de bavette, est devenu "synonyme" d'ignorance, même chez des milieux intellectuels. A la gare routière, l'on nous dira que le Covid 19, une source de revenus et d'enrichissement pour certains taxis, exerçant dans la clandestinité. L'un d'eux, nous dira :"Pourquoi les taxieurs assurant des lignes sont sommés de réduire le nombre de personnes, alors que les bus font le plein et sont tolérés?? (L'instruction portant sur le nombre de personnes en bus est de 50%, mais n'est guère illustrée sur le terrain)...Un autre citoyen ,interrogé sur le port de la bavette nous dira: "Je n'arrive pas à comprendre comment les cafés et les restaurants sont ouverts et accueillent des centaines de personnes et d'autres espaces publics sont sommés d'observer des mesures très "serrées" .Un autre nous dira que des cybers sont toujours fermés alors que les prestations connaissent de fortes demandes, particulièrement durant les rentrées scolaires. Pour l'heure, une petite virée dans la ville de Tiaret, et des escales dans les grandes artères ,sont là pour des illustrations de garantie .A Tiaret, la gestion de la pandémie et malgré les arsenaux d'instruction et les différentes campagnes de sensibilisation ,menées par plusieurs milieux ,se retrouve au point zéro .Les séquelles dont souffrent les franges fragilisées suite aux effets du confinement ,sont profondes et nombreuses et l'impact critique enregistré sur le volet économique ,en est la meilleure preuve .Cette "rébellion discrète" du refus de port de la bavette ,a peut- être d'autres explications ,mais sur le terrain ,il y'a une autre réalité ...1% de la population ,porte la bavette ,et généralement ce sont des femmes qui en portent . Les menaces d'aller vers un confinement total, vont-elles convaincre???