La situation du handicapé tend à être de plus en plus, difficile c'est ce qui ressort du constat sur le terrain d'où, un SOS est lancé pour intervenir et mettre fin à la marginalisation de cette frange de la société. Parcourt du combattant pour les parents, qui se plaignent de la bureaucratie et de la complaisance de certains préposés des services de la DAS, quand à la prise en charge des doléances de ces derniers. La situation est arrivée à un seuil critique, même pour ce qui est de la prise en charge médicale qui fait défaut et l'accès aux soins devient de plus en plus problématique et inaccessible pour les familles les plus démunis. Rien n'est organisé, notamment pour les enfants, en ce sens qu'une équipe pluridisciplinaire puisse les prendre en charge». D'autres facteurs et non des moindres sont liés aux problèmes rencontrées, par les parents dans le cadre du contrôle médical et ce malgré que les médecins experts habilités à se prononcer sur le taux d'incapacité de chaque cas, aussi sont-ils revus à la baisse surtout pour la plupart des enfants atteints d'infirmité motrice cérébrale (IMC) dont l'atteinte est plus ou moins grave et dont l'état de santé nécessite des soins de rééducation fonctionnelle, un appareillage approprié, des soins en orthophonie et en ophtalmologie. Malheureusement, ces enfants, pour ne parler que de cette frange sensible et pesante pour la société est ballottée en permanence, alors que les parents semblent être écartelés entre différentes spécialités et spécialistes. En effet parmi les cas qui ont été relevés, il y a celui du jeune handicapé physique et mental B. Chaâbane, à qui le médecin expert lui avait donné 100%, confirmé par le médecin contrôle de la DAS de Mostaganem. Selon le père l'indemnisation octroyée pour son fils dont l'incapacité est de 100% est de 3000 Da, alors que l'état a fixé l'indemnisation pour cette catégorie à 4000 DA, aussi ce père se plaint de cette injustice et se demande pourquoi. Dans ce même sillage, celui-ci s'est rapproché des services de la DAS pour réclamation, mais en vain aucune explication ne lui a été donnée, même pour ce qui est des deux mois d'indemnisation concernant Février et Mars 2009 impayés à ce jour. Selon toujours le père, maintes réclamations ont été faites auprès des services concernés, ainsi que des lettres ont été adressées au responsable de la DAS de Mostaganem en date du 18/06/ 2009et une autre au ministre de la solidarité nationale, mais aucune suite à ce jour. Pour cette frange de la société il y a lieu de signaler que malgré la bonne volonté du gouvernement, celle-ci ne suffit pas à endiguer les problèmes, dont sont confrontées les familles au niveau des structures d'accueils et des services qui se doivent d'être au coté des familles qui ont besoins plus que jamais d'aide et d'assistance. Au sujet de l'allocation pour handicapés, son versement se fait avec plusieurs mois de retard, alors que les handicapés ont des besoins impérieux à satisfaire. Ainsi, beaucoup d'enfants handicapés vivent reclus au domicile de leurs parents et végètent durant des années, privés de tous leurs droits fondamentaux, en plus de l'absence de centres spécialisés particulièrement pour les handicapés ayant des incapacités importantes, ce qui ne permet pas un passage préparatoire pouvant permettre l'intégration à ces derniers. Les difficultés d'accès aux soins de réadaptation fonctionnelle ou bien des difficultés financières pour ce qui est de l'obtention des aides techniques, de chaises roulantes pour enfant, de matériel de confort. La prise en charge précoce d'un enfant qui présente des incapacités fonctionnelles pourrait être réduite en réadaptation fonctionnelle, à savoir la chirurgie, la rééducation fonctionnelle, l'orthophonie, l'ergothérapie …Dans ce contexte, le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale établie à l'étranger, M. Djamal Ould Abbes, avait annoncé qu'une commission nationale serait mise en place pour examiner le projet d'amendement de la loi 2002 sur les handicapés avant de le soumettre au gouvernement et au Parlement pour enrichissement et adoption. Celle-ci visait à améliorer les conditions sociales des handicapés, notamment en matière d'emploi, d'enseignement et d'habitat. Cette commission comprend les secteurs concernés, la société civile, des experts ainsi que des spécialistes. Le département d'Ould Abbès avait élaboré un programme quinquennal 2010-2014 pour la réalisation de 120 nouveaux centres au profit des personnes aux besoins spécifiques, alors que les 30 autres centres spécialisés sont en cours de réalisation. Mais il semblerait que les recommandations prédestinées à améliorer le cadre de vie de cette frange de la société ne soit pas prise en considération par les structures de base qui ont tendance à bureaucratiser d'avantage de telles prises en charge, et le cas de B. Chaâbane illustre cette marginalisation, ne tenant pas compte du calvaire de ce père qui lance un appel aux responsables de la wilaya pour lui venir en aide, au vu du va et vient depuis des mois d'administration en administration, sans que personne au niveau de ces services soit attentif à sa détresse.