Les catastrophes naturelles enregistrées en Algérie ont coûté au cours des 16 dernières années, au moins 545 milliards de dinars, selon ce qui a révélé, à Alger, le délégué national aux risques, Afra Hamid. En effet, dans une interview accordée à l'APS, M. Afra a déclaré que " l'Algérie a passé entre 2004 (date de la promulgation de la loi relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable) et 2019, au moins 545 milliards de dinars à la suite des interventions après les tremblements de terre, incendies de forêt et inondations. " Dans le même contexte connexe, M. Afra a souligné la nécessité de s'adapter aux nouveaux concepts de gestion des catastrophes majeures, comme stipulé dans le cadre "dimanche" pour la réduction des risques de catastrophe, qui souligne la nécessité de passer de la gestion des catastrophes à la gestion des risques qui en résultent et qui s'étendent dans le temps. À cet égard, il a révélé la publication prochaine du décret, qui prévoit de revoir les travaux et l'organisation de la Commission nationale des risques majeurs, en application des instructions du Premier ministre. Rappelons que l'Algérie s'est engagée dans l'adoption d'une politique de prévention des risques majeurs depuis 2004 en établissant une loi définissant 15 risques naturels et technologiques, ainsi qu'en clarifiant les moyens de les prévenir et de les traiter et les modes d'intervention lorsqu'ils se produisent. Selon M.Afra l'absence de décrets exécutifs a entravé l'inclusion de la stratégie nationale de prévention des catastrophes majeures dans les plans de développement au niveau local, ce qui n'a pas été fait de la meilleure façon, mais "cette lacune sera corrigée après l'entrée en vigueur de la nouvelle stratégie", a souligné le même responsable. . Afra a souligné la nécessité de s'orienter vers l'utilisation de méthodes plus modernes de lutte contre les incendies de forêt qui entraînent «environ 1,5 milliard de dinars» en Algérie chaque année, à travers un partenariat avec les universités algériennes et les centres nationaux de recherche. Dans ce contexte, il a révélé que la délégation mène actuellement des consultations avec le Centre de recherche en technologies industrielles, pour utiliser des véhicules aériens sans pilote pour l'alerte à distance en cas de surveillance des incendies de forêt et utiliser des lanceurs d'eau pour éteindre les incendies, au lieu de se limiter aux interventions manuelles des agents de la protection civile et des agents des gouvernorats forestiers, avec Tout cela constitue une perte de temps et une menace directe pour leur vie.