C'est confirmé, il n'a à l'horizon aucun contrôle de prix pour réprimander les centaines de revendeurs qui ont défié les lois et réglementations de la République en fixant à qui veut les entendre le prix du sachet de lait à 30 da. A prendre ou à laisser. Alors que la population traverse cette saison d'été, le lait quelque soit sa nature de vache ou du sachet peut devenir dangereux pour la consommation tant qu'il n'est point mis à l'abri de la chaleur. Car la qualité du lait cru destiné à la consommation doit répondre à des normes réglementaires relatives à l'acidité (-18°), à la masse volumique (1031 g) et à la teneur en matière grasses (supérieure à 34g/I. Ces dispositions fixées par décret doivent être scrupuleusement respectées, sinon le consommateur, à défaut d'ébullition du lait cru s'expose à un réel danger véhiculé par l'animal par la zoonose, une maladie commune à la bête et à l'homme, transmissible par contact. Toutefois, la crainte peut s'atténuer en cas d'ébullition du lait cru et est définitivement chassée par la pasteurisation. Or certains citoyens préfèrent le sachet en plastique gonflé par le vendeur à l'haleine douteuse. Même les prix pratiqués par les commerçants ne sont guère alléchants au point d'influer sur le choix. Toutefois, constatation faite sur le terrain, les livreurs du lait en sachet, le transporte dans des véhicules à coffre qui ne sont pas des frigos mobiles, ce qui est strictement interdit. Mais hélas, où est passer le contrôle. Donc problème d'hygiène et du prix, le respect des lois et réglementation est loin de se faire entendre.