Le lait conditionné en sachet, largement consommé par les Algériens, se fait de plus en plus rare depuis déjà quelques mois. Cette situation semble devoir s'inscrire dans la durée. Entre pénurie, mauvaise distribution, crise, manipulation et spéculations, les petites bourses sont, force est de le constater, mises à rude épreuve. Le lait conditionné en sachet, largement consommé par les Algériens, se fait de plus en plus rare depuis déjà quelques mois. Cette situation semble devoir s'inscrire dans la durée. Entre pénurie, mauvaise distribution, crise, manipulation et spéculations, les petites bourses sont, force est de le constater, mises à rude épreuve. Intervenant, hier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, Mahmoud Benchkour, président de l'Office interprofessionnel de la filière lait, a déclaré qu' « il n'y a ni crise ni pénurie, mais peut être un disfonctionnement dans la distribution ». Dans ce sens, Benchkour a considéré que toutes les unités de transformations ont reçu les quotas de poudre de lait prévus pour la fabrication du lait afin de répondre aux besoins des consommateurs. Il a toutefois reconnu qu' « il y a quelques pénuries dans quelques régions ». Une situation qui est, selon l'invité de la rédaction, due au stockage «excessif» de cette matière par « la ménagère, l'épicier et le livreur ». A cet effet, M. Benchkour a fait savoir que l'Office a été destinataire d'une feuille de route remise par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural dans laquelle il l'invite à «réguler la situation». Il s'agit en l'occurence d'une répartition géographique de la poudre de lait selon les besoins de chacun, a-t-il expliqué. Concernant l'entrée en vigueur de ces mesures qui sont, rappelons-le, les directives du ministre de l'Agriculture, Benchkour a annoncé que le nécessaire sera fait pour qu'elles soient applicables dès janvier prochain. Pour ce qui est du lait cru, l'invité de la Chaîne III a estimé que son intégration dans la production du lait en sachet est « en hausse progressive, mais demeure insuffisante ». Il est toutefois utile de noter que les transformateurs refusent d'intégrer le lait cru dans leur production, et ce, explique-t-il, parce que le lait cru nécessite une pasteurisation « plus sérieuse », contrairement à la poudre de lait qui est déjà pasteurisée à partir du pays d'origine. Afin de limiter la dépendance à l'importation de la poudre de lait et intégrer le lait cru dans la production. Benchkour a affirmé que, dès l'entrée en vigueur de ladite feuille de route, toutes les unités de transformation seront obligées de collecter tout le lait cru produit dans leurs régions. Autrement dit, c'est en fonction des quantités collectées que les transformateurs bénéficieront de leurs quotas de poudre de lait, « s'ils ne le font pas, leurs quotas en poudre de lait sera diminué », a tenu à préciser M. Benchkour. Selon ce dernier ces mesures sont loin d'être restrictives, mais elles feront comprendre aux laiteries qu'il est temps de commencer à produire pour satisfaire la demande locale. De ce fait, M. Benchkour a indiqué que d'autres mesures incitatives pour la collecte du lait cru au niveau des collecteurs et transformateurs auront lieu. Par ailleurs, M. Benchkour a estimé que le prix de la poudre de lait va continuer à augmenter sur le marché international et qu'elle sera de plus en plus rare. En outre, il s'est dit « satisfait » de cette nouvelle quotation des prix de la poudre de lait. « C'est les prix élevés qui ont attiré l'attention des professionnels et responsables politiques » a-t-il souligné. Interrogé sur le détournement de la poudre pour la production des fromages et des yaourts, M. Benchkour s'est contenté de dire que cela « est possible », et d'ajouter : « L'Office tient à moraliser la profession et il faut respecter la destination de la poudre de lait ». Pour ce qui est de la qualité du lait, l'invité de la rédaction a objecté qu' « il y a des services qui sont chargé de contrôler la qualité ». En attendant une solution durable, le citoyen, pour sa part, n'espère que retrouver son sachet de lait quotidien chez l'épicier du coin. Intervenant, hier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, Mahmoud Benchkour, président de l'Office interprofessionnel de la filière lait, a déclaré qu' « il n'y a ni crise ni pénurie, mais peut être un disfonctionnement dans la distribution ». Dans ce sens, Benchkour a considéré que toutes les unités de transformations ont reçu les quotas de poudre de lait prévus pour la fabrication du lait afin de répondre aux besoins des consommateurs. Il a toutefois reconnu qu' « il y a quelques pénuries dans quelques régions ». Une situation qui est, selon l'invité de la rédaction, due au stockage «excessif» de cette matière par « la ménagère, l'épicier et le livreur ». A cet effet, M. Benchkour a fait savoir que l'Office a été destinataire d'une feuille de route remise par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural dans laquelle il l'invite à «réguler la situation». Il s'agit en l'occurence d'une répartition géographique de la poudre de lait selon les besoins de chacun, a-t-il expliqué. Concernant l'entrée en vigueur de ces mesures qui sont, rappelons-le, les directives du ministre de l'Agriculture, Benchkour a annoncé que le nécessaire sera fait pour qu'elles soient applicables dès janvier prochain. Pour ce qui est du lait cru, l'invité de la Chaîne III a estimé que son intégration dans la production du lait en sachet est « en hausse progressive, mais demeure insuffisante ». Il est toutefois utile de noter que les transformateurs refusent d'intégrer le lait cru dans leur production, et ce, explique-t-il, parce que le lait cru nécessite une pasteurisation « plus sérieuse », contrairement à la poudre de lait qui est déjà pasteurisée à partir du pays d'origine. Afin de limiter la dépendance à l'importation de la poudre de lait et intégrer le lait cru dans la production. Benchkour a affirmé que, dès l'entrée en vigueur de ladite feuille de route, toutes les unités de transformation seront obligées de collecter tout le lait cru produit dans leurs régions. Autrement dit, c'est en fonction des quantités collectées que les transformateurs bénéficieront de leurs quotas de poudre de lait, « s'ils ne le font pas, leurs quotas en poudre de lait sera diminué », a tenu à préciser M. Benchkour. Selon ce dernier ces mesures sont loin d'être restrictives, mais elles feront comprendre aux laiteries qu'il est temps de commencer à produire pour satisfaire la demande locale. De ce fait, M. Benchkour a indiqué que d'autres mesures incitatives pour la collecte du lait cru au niveau des collecteurs et transformateurs auront lieu. Par ailleurs, M. Benchkour a estimé que le prix de la poudre de lait va continuer à augmenter sur le marché international et qu'elle sera de plus en plus rare. En outre, il s'est dit « satisfait » de cette nouvelle quotation des prix de la poudre de lait. « C'est les prix élevés qui ont attiré l'attention des professionnels et responsables politiques » a-t-il souligné. Interrogé sur le détournement de la poudre pour la production des fromages et des yaourts, M. Benchkour s'est contenté de dire que cela « est possible », et d'ajouter : « L'Office tient à moraliser la profession et il faut respecter la destination de la poudre de lait ». Pour ce qui est de la qualité du lait, l'invité de la rédaction a objecté qu' « il y a des services qui sont chargé de contrôler la qualité ». En attendant une solution durable, le citoyen, pour sa part, n'espère que retrouver son sachet de lait quotidien chez l'épicier du coin.