Hier mercredi, 16 décembre 2020, tous les enseignants du lycée "Belkheir Cheikh", se sont rassemblés et ont observé un arrêt des cours et sont entrés directement en grève, après avoir rejoint le mouvement de contestations mené par les lycéens et les lycéennes, qui ont dénoncé haut et fort, les conditions critiques dont ils font l'objet. Ce lycée, faudrait-il le rappeler, a été réceptionné dans des conditions très brusques et voire même que la qualité des réalisations de ses structures, a montré ses limites et s'est mariée aux normes de précarité et à la médiocrité .Certains professeurs ,joints par nos soins, nous ont déclaré que malgré leurs correspondances à toutes les instances concernées, rien n'a été fait, et nos appels ont rejoint les calendes grecques, à ne citer que l'état dans lequel se trouve la cantine , qui menace effondrement, sous les moindres intempéries. Nos sources ajoutent que la dégradation du lycée a atteint des proportions alarmantes et à ce jour, nous sommes otages au diktat du froid. Le chauffage central brille par une "énigmatique absence». Les ruissellements des eaux de pluie font leur loi et la salle de sport devient inaccessible. En somme, les professeurs dénoncent l'état lamentable de ce lycée, fraîchement inauguré et qui n'a jamais fait l'objet de quelconque expertise ou enquête, pouvant délimiter les responsabilités de tout un chacun. Jeudi dernier, le chef de daïra a fait une visite des lieux et l'on ignore les consignes qui ont été instruites aux responsables, et voire que le déficit en communication a toujours généré des spéculations à paralyser toutes les volontés allant vers l'engagement salutaire. Ce lycée, pour simple rappel, accueille plus de 50 professeurs et quelque 600 élèves dont une partie est admise en demi-pension, à cela s'ajoute un staff administratif, dépassant 30 employés. Dans la même, optique, il faut signaler qu'un autre établissement scolaire et eu égard aux menaces d'effondrement, a été vidé auparavant de sa vocation, et actuellement il est devenu un abri pour des familles en détresse et en quête de logement, et cela avec tous les risques y incombant. Cette situation n'a pas fait bouger les responsables de l'éducation, qui observent des réticences à l'adresse des grands dysfonctionnements qui touchent le secteur d'éducation à Ain-Hadid, à 80 km seulement du chef-lieu de wilaya de Tiaret. Aucune enquête n'a ciblé les entreprises de réalisation qui ont bel et bien dévoilé leurs incompétences