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DOUARS REHAILIA ET MOUAISSIA-COMMUNE DE BELACEL : Route dégradée, manque d'eau, de transport et le spectre du chômage
Publié dans Réflexion le 07 - 07 - 2010


Les habitants des douars Rehailia et Mouaissia relavant tous deux de la commune de Belacel, daïra d'El-Matmar, ne décolèrent pas et donnent cette impression de dégoût et de laissés pour compte, du fait qu'ils souffrent de leur cadre de vie très dégradé dû au manque d'eau potable, de transport, de route et d'aménagement. Les habitants des douars Rehailia et Mouaissia, deux faubourgs situés en zone rurale relevant territorialement de la commune de Belacel, située à 13 kilomètres du chef lieu de wilaya, se sont rapprochés de notre bureau pour soulever leurs problèmes épineux qui ne cessent de les tourmenter depuis des lustres. Pour les habitant du douar Rehailia, ces derniers soulèvent le problème de la route menant vers cette localité, qui a subi selon eux, de sérieux dégâts durant les intempéries du printemps dernier, se caractérisant par des affaissements par endroits ainsi que des éboulements qui l'ont obstruée en partie, rendant la circulation sur ce tronçon de 10 km , difficile et dangereuse pour les automobilistes. Le croisement des véhicules à hauteur de ces avaries, et elles sont nombreuses, est pratiquement impossible, à chaque fois, l'un des deux véhicules est contraint d'effectuer une marche arrière de plusieurs dizaines de mètres sur une route étroite et dangereuse car étant bordée sur sa partie inférieure par d'impressionnants précipices ; le croisement sur cet itinéraire comporte de grands risques où les passagers se voient exposés à de réels dangers. Les autorités communales ne peuvent prétendre ignorer cette situation sachant que plusieurs requêtes leurs ont été adressées par les associations de ce douar. L'absence de réaction pour la prise en charge de ces avaries, ne peut être interprétée, que comme une négligence qui pénalise l'un des plus grands et importants douars de la commune. Les membres du mouvement associatif qui nous ont approchés tiennent à dénoncer cet état de fait et interpellent les pouvoirs publics. Les pluies torrentielles du printemps dernier, n'ont fait qu'aggraver l'état de cette route, dont le fossé d'évacuation d'eau réalisé sur la partie supérieure, est complètement bouché et inopérant ; les eaux provenant de ces fortes pluies ont charrié d'énormes quantités de boue et de branchages, le tout a débordé rendant, la route momentanément impraticable. Un état de fait à méditer et qui doit donner à réfléchir aux autorités locales qui doivent tout mettre en œuvre et dans les meilleurs délais possibles, pour éloigner ce genre de danger qui plane sur le douar de Rehailia. Il est bien dommage de suivre sans réagir l'état de dégradation effrénée de cette route qui a été revêtue en bitume il y a à peine deux années. Pourquoi gaspiller tant de milliards dans l'aménagement des routes à base de matériaux des plus modernes et forts coûteux si l'on est incapable d'assurer un minimum d'entretien ? D'autant plus, que la commune de Belacel est une municipalité qui a bénéficié ces deux dernières années, de beaucoup de projets de ce genre (revêtement en bitume). Les habitants du dit douar, interpellent le premier responsable de la wilaya afin de trouver une solution pour dissiper les nuages qui entourent ce douar enclavé. Par ailleurs, les habitants du douar Mousissia, contrairement à ceux de Rehailia, se montrent plus sceptiques dans la mesure où ils exposent une multitude de problèmes auxquels ils sont confrontés au quotidien. Parmi les désagréments dont se plaignent ces habitants, l'eau potable. Cette matière aussi importante que vitale pour la santé de l'être humain et de son environnement est devenue presque rare à leurs yeux, le manque d'eau potable se fait se sentir quotidiennement. Certains citoyens font savoir que la rareté de l'eau potable, à laquelle ils font face depuis années, boude leurs robinets allant parfois jusqu'à atteindre 20 jours, si ce n'est plus affirment-ils. Ajoutant que dans la majorité des cas, iols font appel aux colporteurs d'eau à raison se 600 à 700 dinars la citerne. Autre calvaire vécu par ces habitants s'articule autour du transport. A ce sujet, ils indiquent que le transport rural assurant la ligne vers leur bourg, soit desservi également par les transporteurs des lignes d'Attatba et de Benaka. Ces derniers disent-ils, ne s'arrêtent presque jamais ou très rarement au niveau de leur douar, laissant ainsi les citoyens désireux se rendre à différents endroits dans l'expectative, plantés au milieu de la route sans pouvoir faire quoique ce soit. Sur le plan de l'aménagement et de l'amélioration des conditions de vie, les citoyens se plaignent énormément de leur situation sociale qui se dégrade au fil du temps. Il ses disent très inquiets et très préoccupés par cet isolement qui n'a que trop duré et perdure encore. En effet, les rues (Quoique cette appellation n'a rien avoir avec ce qui se constate sur le terrai) car il s'agit en réalité de sentier en terre battue, dépourvus de tout, absence de trottoirs, aucun assainissement, les eaux usées ruissellent à ciel ouvert. Ces eaux pourraient être source de beaucoup de risques surtout pour les enfants. En ce qui concerne le volet de la santé publique justement, nous avons appris que les consultations médicales ne se font que le mardi matin et qu'elles ne peuvent être assurées les autres jours de la semaine. L'offre est d'une demi-journée seulement par semaine pour une population composée de plusieurs centaines de personnes. Donc même pour les premiers soins, aucune solution n'est envisageable pour l'instant. A cela, s'ajoute le chômage qui touche pratiquement toute la frange juvénile du douar. Les parents sont écœurés voire indignés de voir leur progéniture trainer à longueur de journée dans le douar sans rien faire, vivre sans objectif et sans avenir, ils ne voient rien venir à l'horizon. Au rythme où vont les choses en matière d'urbanisation et d'amélioration du cadre de vie du citoyen au niveau du chef lieu de leur commune, beaucoup de questions taraudent les esprits de ces derniers. Ils se voient ainsi marginalisés par rapport à ceux qui résident au chef lieu. Et c'est à, partir de ce constat que les habitant du douar Mouaissia au même titre que ceux de Rehailia, interpellent le chef de l'exécutif de wilaya à l'effet de leur venir en aide et d'alléger leur calvaire.

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