Les habitants de la cité des 350 logements sociaux dénoncent la malfaçon du socle de fondation du terrassement des bâtiments qui risquent l'effondrement à tout moment. La dégradation du cadre de vie à la cité des 350 logements sociaux situé dans le chef lieu de la daïra de Bethioua suscite le courroux des habitants, qui viennent de lancer un vibrant appel au nouveau wali d'Oran, pour l'envoi d'une commission d'enquête pour s'enquérir de visu de la situation qui prévaut dans ce site. En effet, après avoir interpellé tous les services concernés de l'APC de Bethioua , la daïra et les correspondances adressées à qui de droit, les habitants de la cité des 350 logements sociaux de Bethioua, sont revenus à la charge hier, en interpellant le wali d'Oran, pour intervenir et inciter les services concernés pour l'achèvement des travaux du projet d'amélioration de leur cadre de vie. Les habitants ont appelé le chef de l'Exécutif à dépêcher une commission d'enquête sur le site pour découvrir de visu l'absence de conformité de la dalle des blocs des bâtiments de 5 étages qui reposent sur une légère épaisseur du socle de la dalle de soutènement de fondation de ces blocs de bâtiments qui risquent l'effondrement à tout moment, du fait que les dégradations des appartements commencent déjà à apparaitre selon le constat et l'appel des membres de la société civile qui ont soulevé le problème au DAL de la wilaya d'Oran, qui était en visite de travail mercredi dernier dans la daïra de Bethioua, et qui leur a promis de rendre compte au wali d'Oran dès son arrivée à la wilaya. Les représentants du comité de quartier et résidants jugent que les travaux de fondation étaient non conforme au cahier des charges, et que les responsables techniques et de suivi sont responsables de cette catastrophe des fondations du socle qui risquent de provoquer à tout moment des effondrements de tous les blocs de bâtiment de 5 étages qui reposent sur une légère dalle de soutènement inachevée et incompatible aux normes requises. Après avoir frappé à toutes les portes et sollicité, à maintes reprises les responsables concernés, les habitants ont décidé d'opter pour une pétition signée par l'ensemble des résidents et qui sera transmise au wali. Une délégation composée des cadres de cette cité a déposé une demande d'audience auprès du premier responsable de la wilaya, pour lui exposer minutieusement les nombreux problèmes auxquels sont confrontés, quotidiennement, des centaines de locataires. Les représentants des habitants, dans cette correspondance adressée au wali, et dont nous détenons une copie, invitent ce dernier à se déplacer sur le site pour constater la dégradation du cadre de vie des habitants de cette cité. Selon nos interlocuteurs, malgré leurs différents appels lancés à la direction générale de l'OPGI de la wilaya d'Oran et aux responsables locaux pour bénéficier des travaux de confortement et de soutènement des dalles de soutènement des blocs de l'ensemble des bâtiments de la cité qui sont dans un état de dégradation et qui risquent de provoquer à tout moment des effondrements des bâtisses, qui reposent sur une légère dalle de soutènement encourant des dangers avec leurs familles. « Il semblerait que notre cité n'est pas concernée par cet aménagement, notre revendication est légitime puisque l'entreprise chargée des travaux a procédé au décapage de la voirie à l'intérieur et une partie des arbres a été arrachée avant que les travaux s'arrêtent. Pourtant des responsables nous ont assurés que notre cité est incluse dans les travaux.» Lit-on dans cette correspondance. Les rédacteurs de la correspondance rappellent que toutes les cités mitoyennes ont été prises en charge et d'importants travaux d'aménagement de voirie et de réalisation d'espaces verts ont été réalisés. « C'est à croire que nous sommes des habitants de deuxième ou troisième catégorie. Sinon comment expliquer que toutes les cités, situées à proximité, ont été réhabilitées, au moment même où la nôtre semble laissée en marge. Pourtant, les autorités concernées ont été interpellées, à maintes reprises, mais rien n'a été fait », assurent nos interlocuteurs. Signalons qu'après une attente qui aura duré plus d'une année, des travaux d'aménagement dans notre cité des 350 logements sociaux n'ont encore pas vu le jour pour des problèmes de laisser-aller.