En cette matinée ensoleillée du mercredi, 30 décembre 2020, les chauffeurs de taxi ont observé un arrêt de travail et se sont rassemblés dans la placette du 17 Octobre, en plein centre-ville. Peu avant midi, ils ont été rejoints par les éléments de la sûreté urbaine qui les ont enjoint de dégager la voie pour permettre aux bus privés de passer prendre en charge les usagers et ce, après des discussions de mise au point de part et d'autre. Ce regroupement des taxis jaunes à cet endroit a eu lieu en la présence de deux membres du bureau local du syndicat national des transporteurs Algériens et c'est eux qui sont intervenus pour mettre un peu d'ordre au niveau de la station pour éviter la gêne des bus. Contactés, les représentants des taxieurs du transport collectif ont indiqué que leur mouvement a été décidé par suite de l'impact des mesures de préventions contre la propagation du Coronavirus, limitant par ailleurs la prise en charge à trois (03) personnes au lieu de (04), à chaque trajet, ce qui a entrainé chez eux un manque à gagner important. Ils ont indiqué également qu'ils protestent contre la caisse « CASNOS » qui a refusé de verser l'indemnité de la Covid19, aux 97 % des taxieurs, pour des motifs incompréhensibles pour eux. Pour mettre fin à cette situation de précarité née avec le début de la pandémie virale, ils revendiquent le versement de la troisième tranche (3eme) de l'indemnité de soutien aux taxieurs qui n'ont n'en pas bénéficié encore de la part de l'administration des Transports, le versement de l'indemnité compensatoire par la CASNOS à tous les taxieurs et la signature d'un calendrier d'acquittement des redevances avec ceux qui sont en difficulté financière. Ils revendiquent aussi l'autorisation de prendre en charge (04) quatre places par rotation et s'engagent à respecter le protocole de prévention sanitaire contre le Coronavirus. Dans ce contexte, ils ont fait savoir qu'ils n'ont pas pu avoir de contact avec la direction des transports et vont adresser un mémorandum, à M. le wali de la wilaya de Mostaganem, dans lequel ils afficheront leurs revendications, en lui demandant d'intercéder en leur faveur.