L a haine cette force ravageuse qui détruit l'âme humaine humain, comme le feu qui se consume par lui-même. Cette source du mal, oh combien fécondatrice de drame ne peut échapper à la destinée de l'homme face à l'abdication de sa volonté. Que de crimes inqualifiables ont été balisés au nom de cette force destructrice qu'est la « haine » à l'exemple de celui de l'assassinat d'un gamin de 9 ans qui a été retrouvé à proximité d'une décharge publique ou s'entremêlent chiens et immondices. Ce jour là vers 8 heures du matin, lorsque qu'un vieil homme habitant tout prés des lieux, découvrit à sa grande surprise l'horreur, un corps frêle sans vie ôtée sans doute par des humains haineux qui lui ont porté plusieurs coups de poignards mortels, pour ne lui laisser aucune chance à la vie. Le vieil homme trébuchant, se confie à son épouse et l'informe, de la découverte macabre. Cette dernière, plus avertie exhorte son mari à avertir la police, d'ailleurs ce qui a été fait. Quelques instants après, une brigade spécialisée de la police arriva sur le lieu du drame, ou elle découvre un spectacle horrifiant. Aussitôt après leur arrivée, le corps fragile de l'enfant fut évacué vers la morgue de l'hôpital, suivis d'une enquête judiciaire. La terrible nouvelle de la mort du petit enfant déchira l'âme meurtrie de son père et de sa mère. Après une semaine, le corps du petit est livré à sa famille suivi d'un enterrement émouvant submergé de tristesse et de déchirement. Une fois l'enquête mis en branle, le père fut convoqué pour audition, alors il évoqua le nom de son neveu, un homme âgé d'une trentaine d'années qui l'avait menacé à plusieurs reprises. Deux heures après, ce jeune suspect fut arrêté à l'intérieur d'une cafeteria en présence de ses amis. L'histoire au claire, est que ce jeune assassin avant d'accomplir l'acte vil et lâche du crime a nourrit en fond de son âme ce sentiment de haine en l'absence même d'une moralité tarie déjà depuis longtemps des vertus de parents sous le joug d'un esprit mercantile et véreux. En effet le meurtrier, aidé par ses deux acolytes, a terrassé la vie innocente du jeune garçonnet qui était de retour du banc de l'école, et par complaisance à sa haine, jeta le corps tout prêt des immondices. Mais après avoir accompli son acte odieux, et que l'ardeur de sa haine s'est dissipé, Karim (l'assassin) a amèrement regretté son acte criminel et médité sur les causes réelles qui ont poussé à nourrir en lui cette force destructive, nommée « haine ». Quant aux deux jeunes complices qui ont participé au meurtre, ils l'ont fait en échange de la bagatelle de cinq mille dinars. La description de la barbarie faite à la victime telle que vomie par leur bouche, était insoutenable et pleine d'émotions au tribunal qui a prononcé une peine exemplaire à l'encontre des assassins.