Le phénomène du fait accompli, prend de l'ampleur auprès d'une très large couche de la population jeune. Influencée par les événements, elle est devenue subitement une population soumise. Exploitée, martyrisée, dépourvue d'un civisme pour pouvoir revendiquer ses droits et accomplir ses devoirs, la jeunesse Algérienne elle-même est menacée, car la génération montante selon les sociologues n'est pas aussi brillante que la précédente. Le manque d'intelligence, d'une culture solide et authentique se sont les facteurs apparents du phénomène d'abandon et d'acceptation du fait accompli qui découlent dans un incivisme incomparable, parfois se traduit par le refus chez les jeunes. Les écoles, les lycées et les universités ne semblaient pas donner de très bons résultats, pour les jeunes, compris les mosquée pour les adultes, d'ailleurs les agissements de certains citoyens qui se pressaient à chaque prière dans les premiers rangs , ne sont aucunement dignes d'un musulman croyant. Quant à la société elle-même, une partie importante vive dans l'anomie. Cependant, ce que le colonialisme avait échoué dans ses tentatives durant 132 années d'occupation de transformer le citoyen Algérien en vrai indigène indigent. Nous en une courte période d'indépendance nous avons réussi avec mention de le réaliser. Et c'est bien dommage.Toutes les enquêtes, recherches et études effectuées dans les régions du Nord du pays, ont démontrées un résultat négatif dans le milieu de la société. Cette société qui a freinée d'avancer vers le progrès, a même perdue espoir et confiance dans l'avenir. La jeunesse quoique celle qui diplômée des universités, ne semblait pas stabilisée dans le pays. Le problème de l'emploi et son pendant la question du chômage, sont au cœur des enjeux actuels. Ils constituent un risque de fracture plus grand pour l'avenir.Aujourd'hui même, il n'existe que des mesures ponctuelles. Il n' y a pas encore de véritable plan d'action cohérent pour résoudre la montée du chômage des diplômés. Une véritable politique de l'emploi exige des mesures cohérentes à plus long terme et des décisions permettant de s'attaquer aux causes et non pas seulement aux effets de la crise. Le recrutement des diplômés est-ils vraiment soumis aux bakchichs et au piston selon la rumeur propagée ? Qui que des annonces de certaines établissements, instituts et entreprises, civils et militaires, qui ouvrent ses portes devant ces diplômés (bacheliers, licenciés, ingénieurs) presque, tous les étudiants que nous avons rencontrés, déclarèrent l'impossibilité d'accéder pour que la candidature soit acceptée. Ils parlent de piston et de bakchich et surtout ils généralisent. Impossible, nous leurs avions répondu, l'Etat mène une lutte acharnée contre la corruption. En réponse ils nous ont défiés, qu'une candidature simple d'un jeune sans qu'il soit ‘'pistonné'' sera acceptée. Pour pouvoir définir clairement leurs déclarations, nous avons tenté le coup. Un dossier complet d'un jeune que nous avons-nous même expédié par voie recommandée, à l'appel d'un établissement pour recrutement. Résultat, aucune réponse ne nous ai parvenue à ce jour. En matière de parrainage ou de piston. La confirmation demeure pour nous une réalité jusqu'à preuve du contraire. D'autres analyses laissent penser plutôt que la question de la création d'emploi n'est pas absente des prévisions qui sont faites. L'investissement extérieur que l'Etat encourage aujourd'hui par un dispositif juridique et fiscal particulièrement attractif, est vu par certains comme un facteur de création d'emploi. Il a pourtant ses exigences, dont la première consiste à apporter d'importants bouleversements dans l'appareil de formation jugé aujourd'hui inadéquat face aux exigences du marché. L'adéquation formation-emploi est une préoccupation importante aujourd'hui, en situation de crise et de renouvellement des tâches à l'intérieur des entreprises. Selon des hauts fonctionnaires de l'Etat. Les produits de l'appareil de formation professionnelle, voire même de l'université, sont considérés comme peu performants et ne répondant pas toujours aux besoins exprimés. Ce qui est sùr, c'est que les enfants d'une grande partie des ‘'influents dans la politique ou dans l'armée, H.F.E. (hauts fonctionnaires de l'Etat, ministres, Sénateurs etc., ne figurent pas avec les autres enfants du peuple dans les lycées ou les universités. C'est pourquoi une revendication des droits de l'égalité et de chance est primordiale. En ne peux cacher le soleil avec le tamis, la réalité est devant nous. Depuis la naissance de l'Assemblée Nationale Populaire, aucun député, ni parti politique parmi ceux qui se vantaient ou s'autoproclamés des ‘'Seigneurs'' de la révolution, n'ont révolutionnés cette armée de diplômés et plaider leur juste cause, et dénoncer par la même occasion, le favoritisme qui a gangrené le marché de l'emploi. Car nous disaient un groupe de jeune : « Ce sont les fils du peuple qui avaient combattu le terrorisme, pendant que les fils des flanes et feltane envoyés à l'étranger, et aux Etats-Unis pour se la couler douce.» .Avant de nous séparer de nos amis, nous leurs avons promis de publier un reportage, une enquête et des investigations, concernant la situation des Uns pendant la décennie rouge, Comment certains avaient envoyés leurs enfants à l'étranger, pendant que nos enfants étaient massacrés par les terroristes à Bentalha, Sidi Moussa, Had Chkala, Sfisef et dans toutes l'Algérie. Et pendant que nos autres enfants se battaient arme à la main contre l'ennemi. Les enfants d'autres Algériens ont bénéficiés de'' protection'' payée par la sueur du peuple !!!