L'insécurité a investi le quotidien, du citoyen à Mostaganem et ce malgré la présence de ces forces de sécurité qui patrouillent sans cesse. Aujourd'hui face à l'insécurité le citoyen s'est enfermé dans une stratégie de tension, de silence et de complicité passive de peur des représailles. Une présence régulière des forces de sécurité sur les terrains sensibles, n'a pas réussi à endiguer la violence et écarter l'insécurité, même les opérations coups de poing menées de l'extérieur, n'ont pu mettre un frein à toute cette montée en puissance des actes de violence surtout en milieu urbain , et en cette période sacré de ramadhan. C'est dans un contexte d'insécurité totale, que se trouve confronté le citoyen d'où les agressions qui se sont multipliées. Il est à relever à ce propos, les nombreux cas enregistrés ces derniers jours, à savoir: L'agression d'un père de famille, alors qu'il était en stationnement deux individus, ont prit d'assaut le véhicule et c'est sous la menace d'une arme blanche, qu'il sera délesté de son portable, tandis que le deuxième s'emparera de la chaine en or de sa campagne. Une autre personne, a été agressée devant l'hôtel Senoussia, ou le cas de ce citoyen qui s'est fait entaillé au visage, par un autre, selon notre source les agressions ne ciblent pas que le citoyen, puisque deux policiers ont été aussi agressés. La menace étant constante pour tous aujourd'hui même en plein jour et pour les femmes qui oseraient s'aventurer sur le pont du 17 octobre, qui se trouve au centre de la ville aussi il semble que nul n'est à l'abris, Les exemples ne manquent pas quant aux agressions, qui se produisent dans le jardin public , ou l'on voit aussi en cette période de ramadhan même des gens qui mangent et qui boivent au su et au vu de tous sans aucun respect pour les autres. A Chemmouma ils utilisent les motos pour les vols à la sauvette et qui d'ailleurs ont pris une toute autre tournure de par la violence qui s'est instaurée en ces lieux de prédilection. Il semble que les délinquants et les groupes de malfaiteurs défient l'autorité de par l'agressivité employée, puisque l'on assiste impuissant, aux agressions et aux vols qui se déroulent en plein jour sans que personne ne puisse réagir en conséquence. La politique actuelle de lutte menée contre l'insécurité est donc un échec, jusqu'à présent. La montée des agressions contre les biens et personnes en est le signe le plus grave et même les forces de police sont de plus en plus exposées, et elles sont inquiètes du fossé qui se creuse entre elles et certaines couches de la population. d'autres échos n,ous parviennent faisant état d'agressions et de vol dans les differents quartiers tel que à Tijditt où une personne a été délestée de son portable devant l'arrêt du bus, non loin de là une jeune fille a été victime d'un vol de sa chaine en or qui lui a eté arrachée brutalement de son cou. la scene la plus marquante et celle d'une jeune femme qui a été victime du vol de son micro-portable en plein souk d'Ain Sefra (photo) cette agression et ce vol en plen jour au milieu de la foule temoigne de l'insécurité qui existe a Mostaganem. L'insécurité règne même en plein jour, c'est ce qui est constaté d'ailleurs, de par les scènes violentes qui se déroulent en plein centre de la ville, aussi dans ce contexte il y a lieu de prendre acte de ces diverses violences, plus ou moins graves, qui ont tendance à prendre des proportions alarmantes au rythme ou vont les choses. Quoi de commun entre un vol à l'arraché, une injure, une gifle, un meurtre, un viol, ou tout autre délits perpétré à l'encontre de personnes innocentes. Quel est l'intérêt, pour la compréhension de ces phénomènes, pour les ranger tous sous la même rubrique, si l'on ne trouve pas de solution pour arrêter la gangrène? Il existe une réalité aujourd'hui que l'on appelle l'insécurité au vu et au su de tout le monde, qui a tendance à se généraliser, d'une violence jamais égalée, qui commence comme on dit, dès le premier mot de travers, dès la première « incivilité », et qui se poursuit inéluctablement, si on n'y prend garde, dans une escalade qui culmine avec la criminalité organisée et l'homicide. En d'autres termes : lorsqu'on se refuse à distinguer entre délinquance et violence, ou entre différents types et degrés de violence, on aboutit très facilement à l'irréparable. Harceler, racketter et frapper sont bien des violences, et ces violences empoisonnent la vie du citoyen, qui a peur de s'aventurer tellement celle-ci est présente au sein des cités et des quartiers de la ville. Outre la menace permanente de l'insécurité, il y a aussi la précarité, qui est aussi un facteur déterminateur et un accélérateur de la violence, aussi faut il déterminer les causes de ces explosions de violences et d'agressions gratuites, car elles n'en sont que plus redoutables. Cette violence sournoise et dévastatrice, elle est nuisible à la sécurité du citoyen qui n'ose même plus sortir le soir de peur d'être pris pour cible. A côté de ces violences invisibles, il y a celle que l'on voit et dont on ne parle pas : la fameuse « violence des jeunes». On n'en a parlé que d'elle, il y a de cela quelques temps il s'agit de la violence en milieu scolaire et de l'insécurité dans les établissements ou celle-ci a pris ses quartiers et a commencé avec l'usage du baladeur sous les préaux et les tenues délibérément provocantes des garçons comme des filles. Au premier rang figurent les conduites qui ne sont pas délictueuses aux yeux de la loi mais qui peuvent empoisonner la vie collective, comme les attroupements de jeunes dans les halls d'entrée, l'occupation intempestive des escaliers, mais qui ne s'arrête pas là. Il faut en effet le rappeler, car ce n'est jamais de cela qu'il est question dans le débat public lorsque les mots laxisme ou impunité sont prononcés : que certains coupables, bénéficient d'une réelle impunité. Il faut rappeler enfin que, face à ces violences, les gouvernants font souvent ce qu'ils reprochent aux autres et minimisent la souffrance des victime, et cherchent des excuses aux coupables.